Défendre un projet comme Myrelingues, un peu à contre-courant, demande un peu de patience, à contre-courant, car pas si proche de toutes les musiques actuelles que l'on attend de l'Afrique et des Caraïbes, et pas facile à faire rentrer dans la grande citadelle de la musique classique.

Petit à petit, Myrelingues fait sa trace, pour la 4^e fois en 2017 dans différents lieux de Lyon et sa région (Campus de l'Université Catholique le 17 mars, salle Molière le même jour, le 2 avril à Saint Louis de la Guillotière et le 14 avril à Vaux en Velin). Sur scène, des artistes comme Alcee Chriss, Nathan Mondry, Frédéric Champion ou Sodi Braïde et l'occasion d'entendre du Chevalier Saint George, Samuel Coleridge Taylor, Victor Coridun ou le Père Godard. Myrelingues est aussi fier de pérenniser la démarche de création avec des Mélodies Soufies du compositeur soudanais/ egyptiens Ali Osman ou el compositeur américain Adolphus Hailstork.

 Le festival, en plus des concerts publics (en partenariat avec Africa 50), conduira des interventions sur le campus de l'université (UCLY), avec des étudiants de conservatoire (Vaulx-en-Velin), des élèves de collège et écoles (Lyon 9^e), un partenariat naissant avec l'association d'orgue de la Martinique et pour cette 4^e édition, deux clips de présentation du festival auront été réalisés par des étudiants en IUT communication (Université Savoie-Mont-Blanc). Cette 4^e édition devrait être(enfin) l'occasion de lancer le Manifeste Myrelingues qui propose un (modeste) panorama sur ce croisement improbable entre les musiques classiques, l'Afrique et les Caraïbes…