Cet édifice constitue la seule église romane de Lyon conservée dans sa grande intégralité. L’abbaye, classée au titre des Monuments historiques en 1840, remonte au XIème siècle.
Au cours des 20 mois que dureront les travaux, l’église continuera de fonctionner. Les travaux seront interrompus pendant les offices afin d’assurer le bon déroulement de la messe et des autres cérémonies.
La basilique a déjà fait l’objet de travaux il y a 15 ans avec la rénovation d’une partie des peintures intérieures. Aujourd’hui les travaux engagés portent entre autres sur les différentes façades extérieures, les vitraux et l’ensemble de la toiture (« le clos et le couvert »). Un nouveau projet de mise en lumière est également à l’étude.
Le programme de restauration de l’abbaye d’Ainay rentre dans le cadre de la « convention patrimoine » qui lie la Ville de Lyon à l’Etat. Cette convention implique une participation financière de l’Etat dans les opérations de restauration des monuments historiques engagées par la ville. 8 grands chantiers sont programmés au cours du plan de mandat (2003-2008), dont la basilique d’Ainay.
Pour la basilique d’Ainay, le montant des travaux est fixé à 2 743 000 € dont 1 990 000 € financés par la Ville (73 %) et 753 490 € apportés par l’Etat (27 %).
Anciennes rénovations et état actuel
La basilique Saint Martin d’Ainay est la seule église romane de Lyon conservée dans son intégralité. Les qualités architecturales et patrimoniales de l’édifice ont permis son classement au titre des monuments historiques dés 1840. Le temps, la pollution et les intempéries ont cependant endommagé l’édifice. Il est nécessaire d’engager aujourd’hui d’importants travaux de rénovation.
Actuellement, les façades de l’édifice sont noircies par la pollution. Mal protégées des eaux de pluies, elles se dégradent. On a parfois du mal à distinguer la finesse des décors extérieurs. La couverture laisse par endroit filtrer l’eau au cours des intempéries et certains vitraux sont cassés.
La basilique n’est cependant pas restée sans travaux de restauration. Les derniers remontent aux années 1990 où une importante campagne de restauration des peintures intérieures a été menée sous la maîtrise d’œuvre de l’Architecte en Chef des Monuments Historiques Jean-Gabriel Mortamet.
En ce qui concerne les couvertures ou les façades, des travaux ponctuels de remise en état ont été réalisés mais ces travaux de petit entretien ne suffisaient plus à assurer l’étanchéité de l’édifice.
Programme général des travaux
Où se déroulent les travaux ?
Les travaux concernent l’ensemble de l’édifice. Ils s’étendent sur les différents bâtiments qui le composent :
- le baptistère,
- la sacristie,
- les dépôts,
- la chapelle Sainte Blandine,
- la chapelle de la Vierge,
- la chapelle Saint Joseph,
- la chapelle Saint Michel,
- la tourelle d’escalier,
- la cour
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