Le
Salon des Artistes Français, créé par
Colbert sous Louis XIV en 1667, est le plus historique de tous.
En
dehors des itinéraires commerciaux et des spéculations du marché de l'Art, le
Salon est LA manifestation la plus ouverte qui soit. Eclectique, accessible à
tous les courants esthétiques, animé d'une réflexion appropriée à notre époque,
avec le seul souci de la qualité, il est un lieu d'innovation, d'émulation et
permet les confrontations les plus enrichissantes.
« En dépit des tendances artistiques
contradictoires, des critiques déstabilisantes et de l'air du temps très
‘contemporain', les artistes sont des travailleurs infatigables et plein
d'espérance. Qu'importe la variété des disciplines ou l'opposition des
tendances, la Société des Artistes Français doit sa pérennité à l'énergie, au
talent et à l'indépendance de ses artistes » explique la présidente de la Société des Artistes
Français, Martine Delaleuf.
« Quand
l'expression publique d'un groupe de créateurs dure 10 ou 20 ans, elle peut
être regardée comme la manifestation d'une mode, d'une tendance, d'un moment de
l'art. Quand elle se maintient pendant plus de trois siècles intégrant toutes
les écoles successives, elle est un morceau de civilisation »
soulignait Maurice Druon de l'Académie
Française.
La Société des Artistes Français, héritière directe de ce Salon créé par Colbert pour le Roi, a traversé toutes les époques : royauté, empires, révolutions, guerres, entraînant dans son sillage les plus grands noms d'artistes qui ont marqué ces derniers siècles, parmi lesquels: Auguste Bartholdi, Camille Claudel, Eugène Delacroix, Gustave Doré, André Dunoyer de Segonzac, Jean-Honoré Fragonard, Charles Garnier, Dominique Ingres, Aristide Maillol, Edouard Manet, Claude Renoir, Auguste Rodin, Elisabeth Louise Vigée Lebrun, Eugène Viollet-le-Duc… Il inspira également les plumes d'écrivains aussi célèbres que Diderot, Stendhal, Baudelaire, Théophile Gautier, Emile Zola, Maupassant, Apollinaire…
En
1881, elle prend son nom actuel de Société des Artistes Français. L'Etat lui
délègue le soin d'organiser une exposition annuelle des Beaux-Arts et la charge
de s'administrer elle-même. En 1883, un décret paru au journal officiel la
déclare "d'Utilité Publique".
Contact presse :
Béatrice Martini RP /