Après Tourcom, c'est au tour de Bourse de Voyages de réagir aux nouveaux critères d'accréditation imposés par IATA. Fabrice Dariot ne se fait pas attendre pour donner son point de vue sur cette disposition.

Un pur prétexte qui va faire 3 types de victimes

Ainsi selon le numéro un de Bourse de Voyages, IATA a juste inventé le prétexte de la protection contre le risque de défaillance des agences de voyages pour mettre en œuvre sa stratégie de restriction du marché.

En durcissant les critères, cet organisme va pénaliser non seulement les petits distributeurs, mais aussi les petites compagnies aériennes et les consommateurs.

Et pour appuyer son argument, Fabrice Dariot de dire qu'il sera presque impossible pour les agences des voyages indépendantes de suivre la fréquence du règlement du BSP (2 fois par mois à partir de 2017) et de répondre aux critères financiers imposés par IATA. D'autre part, le plafond d'émission qui va être mis en place complique davantage la vie de ces agences, car en cas de dépassement de cette limite calculée sur la base des 3 mois d'activités les plus forts (avec une majoration de 5 %), ces dernières doivent fournir une garantie bancaire.

Restreindre le marché aérien et pénaliser les consommateurs

Les petites compagnies aériennes ne pourront pas non plus survivre dans ces conditions. En effet, les principales compagnies n'hésiteront pas à faire usage de leurs positions privilégiées pour accroître leurs parts de marché. Ces nouvelles mesures décidées par l'IATA sont en effet à leur avantage au grand dam de la concurrence... et des consommateurs.   Ces derniers devront pour leur part se contenter de quelques offres à prix moins accessibles. Le pire dans tout cela, c'est qu'ils ne peuvent même pas se prémunir de la défaillance des compagnies aériennes, lesquelles ne disposent pas de caisse de garantie.