13 JUILLET 2007
SIGNATURE DE LA PREMIÈRE CONVENTION TRIENNALE DE
DÉVELOPPEMENT CULTUREL ÉTAT/CONSEIL GENERAL D'ARDECHE


Susciter le désir de culture et construire une relation durable entre une population, un territoire et un tissu artistique et culturel : la politique de développement culturel du Conseil général de l'Ardèche affiche ses ambitions. Non seulement les affiche mais les met en œuvre. Sur ce territoire où la richesse culturelle s'affirme comme un élément fort de la vie départementale, que ce soit en termes de maintien des liens sociaux, de développement économique comme d'aménagement du territoire, le Conseil général est présent à chaque niveau : initiant, accompagnant et réalisant aussi !
Que cette dynamique territoriale trouve un écho auprès du Ministère de la Culture est dans la logique des choses. Deux années de réflexion commune permettent aujourd'hui d'aboutir à une démarche concertée de développement culturel à l'échelle du département. Autrement dit : une convention, la première du genre, qui sera signée conjointement par l'Etat et le Conseil de l'Ardèche le 13 juillet 2007, sur l'un des lieux emblématiques du patrimoine ardéchois : le site d'Alba-la-romaine.


Culture, Ardèche, une association qui fait sens 
La culture est un domaine prioritaire d’action retenu par le Conseil général de l’Ardèche pour contribuer au développement du territoire et offrir aux Ardéchois un environnement propice aux implications culturelles et aux rencontres artistiques.
Que ce soit sur ses compétences obligatoires -la lecture publique, les enseignements artistiques et la conservation des archives départementales- comme dans tous les autres champs culturels, le Conseil général met l’accent sur la création, les initiatives qui favorisent l’ouverture au monde culturel, l’accès aux savoirs et aux ressources du patrimoine. Pour cela, quelques principes guident son action. Ils en sont le cadre, l'ossature, tout autant que le fil conducteur. Indissociables, ils visent à :
- encourager la diversité, la qualité et la pluralité de l’offre culturelle et le rapprochement entre les équipements artistiques et la population ;
- favoriser une démarche de démocratisation culturelle
- permettre l’épanouissement personnel en reconnaissant le rôle primordial de l’art dans la construction individuelle, en soutenant une présence artistique forte et en encourageant les pratiques artistiques en amateur ainsi que les expressions culturelles dans toute leur richesse.
Des principes que défend l'équipe de médiateurs (musique, chant choral, patrimoine, arts plastiques) constituée pour conseiller, enrichir et soutenir des opérations partenariales et développer le travail en réseau à l’échelle du territoire départemental.

État, Département : un cadre commun en matière de développement culturel
Considérant cette volonté du Conseil général de faire de la culture un de ses domaines prioritaires d'action, l'État a proposé à l'automne 2005 l'engagement d'une réflexion commune en vue de la préparation d'une convention de développement culturel.
Pour l'Etat, l'adoption d'une convention de développement culturel s'inscrit dans une démarche concertée d'aménagement culturel du territoire.
Et il est vrai que ce terme de "convention" définit clairement le type de relations qui s'engagent : l'accord de deux ou plusieurs parties sur un fait précis. État et Conseil général se sont accordés sur l'idée que la convention n'avait pas vocation à pointer l'ensemble des actions et stratégies menées mais qu'elle devait au contraire être très opérationnelle en dégageant des axes de partenariat réalistes et mesurables de manière à pouvoir réellement provoquer un effet levier, auprès des communes en particulier.
Un consensus s'est établi assez rapidement autour de quatre lignes directrices à caractère transversal : le développement artistique, la valorisation du patrimoine, le développement des publics sont les trois premiers points sur lesquels s'engagent conjointement l'État et le Département. Le dernier fait référence à l'importance d'une co-construction des politiques culturelles pour parvenir à de plus grandes complémentarités entre les actions de chacun, collectivités publiques comme secteur culturel, pour gagner en cohérence d’ensemble.

2007-2010, la première convention Etat/Conseil général
Une convention, la première du genre et la seule en Rhône-Alpes sur la période, qui tout en restant attentive au développement équilibré des différents champs artistiques, cherche aussi à affirmer la spécificité de l'Ardèche en région comme au plan national et notamment de confirmer la place essentielle de l’Ardèche dans la formation, la création et la diffusion circassienne.




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