Communiqué de presse du groupe UDF
du Conseil régional Rhône-Alpes
Vendredi 28 janvier 2005

Cérémonie de vœux du groupe UDF Rhône-Alpes

Une centaine de militants et d’élus locaux ont répondu à l’invitation du groupe UDF Rhône-Alpes qui présentait ses vœux, jeudi 27 janvier, en Mairie de Charbonnières-les-Bains.

Après le mot d’accueil du Maire, Vincent BOURGOGNE, le Président du groupe, Thierry CORNILLET, entouré des élus régionaux UDF des 8 départements, a fait part de « son inquiétude de voir qu’au-delà de cette majorité régionale bancale, c’est l’exécutif lui-même qui est profondément divisé sur de nombreux sujets vitaux pour le développement de notre Région : la dernière session a ainsi été marquée par une opposition dogmatique et dangereuse des Verts à la réalisation et au développement de grandes infrastructures rhonalpines, telles que les autoroutes A45, A89, ou l’aéroport St Exupéry. »

Le Président du groupe UDF Rhône-Alpes s’est aussi étonné de la position « jusqu’auboutiste » des alliés de M. QUEYRANNE sur des dossiers qui devraient faire le consensus sur tous les bancs de l’assemblée régionale, faisant ainsi référence au discours très critique des écologistes sur le dossier de l’Institut national de l’énergie solaire (INES) de Chambéry. Il a d’ailleurs souligné qu’à cette occasion, le groupe UDF avait apporté son soutien à l’Exécutif, contrairement aux Verts, afin de faire avancer un projet attendu depuis de nombreuses années.
« Ce dossier est un très bon exemple de l’opposition constructive que nous souhaitons mener au Conseil régional. Quand un projet est bon pour Rhône-Alpes, nous le votons. Par contre sur des rapports de complaisance destinés à pacifier les composantes de la majorité (AGCS, OGM) ou sur des rapports au coût exorbitant pour la collectivité (emplois jeunes), nous nous opposons avec force » a-t-il ajouté.

« Cette situation est préoccupante pour l’avenir de notre Région. Rhône-Alpes mérite mieux que cela. Je souhaite qu’en 2005 les problèmes rencontrés par la majorité de M. QUEYRANNE n’empêchent pas Rhône-Alpes de conserver sa place dans le peloton de tête des grandes régions européennes ! » a conclu le Député européen.