Après 10 ans d'existence, pas question que le soufflé retombe, que les effluves pianistiques s'évaporent à tous vents !
La onzième saison aura donc une saveur toute particulière d'après festivités ; une onzième au parfum délicat et joyeusement entêtant qui restera en mémoire parce qu'elle impose un renouveau obligé.
Inventer, surprendre, asseoir une exigence artistique forte et donner l'envie « d'y revenir », voilà notre mission depuis l'origine. Piano à Lyon a su fidéliser un public de plus en plus curieux, au beau sens du terme ; un public qui redemande de l'excellence, qui se prête au jeu de la découverte, qui exige du beau, de l'étonnement et de la brillance, le tout bien emmêlé.
Ce public-là sera servi au delà de ses espérances ! Entrons dans le vif du sujet : les Martha Argerich, Nicholas Angelich, Nelson Freire, Maria-Joao Pires, Alexandre Tharaud, Adam Laloum, Philippe Cassard … seront au rendez-vous, devant leur clavier. Des monstres sacrés, des puissants du piano, des interprètes inclassables, des êtres hors cadres.
Nous aurons le privilège d'entendre le 9 octobre l'immense Roger Muraro en ouverture de saison, et en novembre, Andrei Korobeinikov dans un programme entièrement dédié aux compositeurs russes Scriabine, Rachmaninov, et Prokofiev (Communiqués de presse ci-joints).
Et puis encore, un prodige, le britannique Benjamin Grosvenor, 23 ans tout juste, qui arrive à Lyon avec sa fougue et son programme romantique savamment ficelé. Bertrand Chamayou revient avec Ravel sous les doigts et là, c'est un moment d'extase par avance. Le violoncelliste Edgar Moreau, Victoire de la Musique Classique 2015 et Augustin Dumay seront également de la partie.
Malgré les restrictions budgétaires annoncées, Piano à Lyon, qui s'autofinance encore à 80 %, fait le pari de continuer l'aventure !