DTZ publie aujourd'hui son analyse trimestrielle sur le marché de l'immobilier d'entreprise à Lyon au 4ème trimestre et dresse le bilan de l'année 2014
•243 000 M² DE BUREAUX COMMERCIALISES EN 2014, AVEC POUR LA 1ERE FOIS GERLAND DEVANT LA PART DIEU ET UN NIVEAU D'OFFRE TOUJOURS ELEVE
•325 000 M² DE LOCAUX D'ACTIVITE PLACES EN 2014 SUR UN MARCHE TIRE PAR LA DYNAMIQUE DU SECTEUR EST
•HAUSSE DES COMMERCIALISATIONS DES ENTREPOTS GRACE A DEUX OPERATIONS CLES-EN-MAIN REALISEES HORS DES SECTEURS TRADITIONNELS DE LA LOGISTIQUE

Bureaux
Le marché lyonnais des bureaux a conservé en 2014 un niveau élevé de demande placée avec 243 000 m² transactés. La composition de la demande est toutefois légèrement différente, les transactions significatives – essentiellement de 1ère main - ayant porté sur des surfaces qui n'ont pas dépassé 15 500 m² (SANOFI à Gerland vs 29 100 m² en 2013 pour ALSTOM sur « Epsilon », à Villeurbanne). Autre changement d'importance : pour la première fois, le quartier de Gerland dépasse La Part-Dieu, avec respectivement 58 000 m² et 47 000 m² de bureaux commercialisés.
Karine Mazaud, Directrice du pôle Bureaux à Lyon commente : « Le fait marquant de l'année 2014 est sans nul doute le volume des transactions dans le quartier de Gerland qui affirme sa position de quartier alternatif à la Part Dieu ».
Dans le même temps, l'offre à 6 mois a continué de se résorber (-13%), tout en restant à un niveau élevé et ce depuis son pic atteint en 2012. Le stock de seconde main reste le plus important et représente près de 60% de l'offre à 6 mois. Un tiers des disponibilités concerne le segment des surfaces supérieures à  3 000 m², essentiellement des surfaces de bureaux neufs, abondantes sur la région lyonnaise.
Après une baisse des livraisons de bureaux en 2014, de nombreux développements tertiaires sont actuellement en chantier pour une livraison en 2015 :on en recense 230 000 m² pour 2015, un tiers de ces surfaces étant encore disponibles.
L'écart entre les valeurs locatives des bureaux de 1ère et de 2nde main s'est resserré, en recul de 2% pour les premières mains (190 €/m²/an), les surfaces de seconde main étant orientées à la hausse (157 €/m²/an  et +5%).
Locaux d'activité
Le marché des locaux d'activité continue de bien se comporter : les volumes de transactions (325 000 m²) augmentent. Le secteur Est reste indéniablement la locomotive de ce marché de la région lyonnaise. Son poids dans la demande placée a de nouveau progressé en 2014 pour représenter 57% de cette demande (+7 points en un an).
Les loyers de 1ère et 2nde main des locaux d'activité avaient enregistré une forte hausse en 2013. L'année 2014 a vu les loyers de seconde main reculer pour se rapprocher du niveau des années précédentes, autour de 50 €/m²/an. La valeur de transaction des locaux de 1ère main a parallèlement, continué sa progression pour atteindre 70 €/m²/an.
Ludovic da Silva, directeur Activités & Logistique de DTZ commente « Les fondamentaux du marché restent bon, et l'année s'achève sur une très bonne performance. Une dynamique qui devrait se maintenir avec quelques demandes de grande taille en cours d'instruction, et qui trouveront vraisemblablement leur concrétisation via la réalisation d'opérations clé-en-mains ». 
Logistique
Le marché logistique reprend des couleurs - sans toutefois revenir à des niveaux record -avec 302 000 m² commercialisés en 2014, soutenu par la réalisation de deux transactions d'envergure sur des surfaces neuves, hors des secteurs traditionnels de la logistique lyonnaise (LECLERC -107 000 m² & GLD - 37 000 m²).
Les valeurs de présentation sont restées stables, entre 42 et 46 €/m²/an en fonction des bâtiments et des secteurs pour les entrepôts neufs, et entre 38 et 46 €/m²/an pour les bâtiments de seconde main.

« Le marché lyonnais continue de se réinventer et fait preuve d'une belle résistance en dépit d'un contexte économique compliqué. Gerland est le nouveau relais de croissance du marché des bureaux lyonnais, alors que sur les locaux d'activités, l'Est de l'agglomération affirme son leadership. Côté logistique, les utilisateurs font le pari de nouvelles implantations hors des secteurs traditionnels faute d'offre neuve.» conclut Magali Marton, Directrice des Etudes pour la zone EMEA de DTZ.
Demande placée en 2014, et offre immédiate début 2015, en milliers de m²


Source : DTZ Research à partir des données CECIM

NB : Etude disponible sur demande.
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