Selon Richard Vainopoulos, le doublement des garanties personnelles était une nouvelle désastreuse pour les agences de voyages, continuellement confrontées à divers aléas (politiques, économiques et climatiques).

Étant donné que l'APST ne peut plus vivre au jour le jour, l'association ne cesse de revoir depuis quelques années son mode de financement comme en témoigne l'appel à cotisation extraordinaire lancé en juin dernier. L'APST avait ensuite doublé le montant minimum de la garantie financière, augmentant ainsi la somme des cotisations annuelles. Face à des difficultés financières croissantes, l'association ne pouvait prendre aucune autre décision, et ce, malgré le tort causé aux distributeurs qui estimaient que cette hausse était exagérée.


Une décision qui n'est pas sans conséquence

Raoul Nabet, président de l'APST, avait également annoncé le doublement du taux appliqué pour le calcul des garanties dans le cadre de la vente de voyages à forfait, une décision unilatérale qui aurait dû faire l'objet d'une discussion. Par exemple, un gérant d'agence de voyages réalisant 1,5 million de recettes en forfait est obligé d'apporter des garanties personnelles de 300 000 euros, en engageant ses biens propres. Contrairement aux agences parisiennes, celles situées en province ou en banlieue ne disposent pas du patrimoine suffisant pour régler les contre-garanties exigées.

En raison d'un manque d'anticipation, les différentes mesures mises en œuvre depuis quelques années par l'APST pour améliorer ses finances ont engendré des conséquences graves pour la distribution et pour de nombreux administrateurs. Ces décisions ont été prises aux dépens des finances de ses adhérents.


Gérer, c'est prévoir les situations imprévues

Le président de TourCom avait déclaré qu'une bonne gestion se traduit par une capacité à anticiper et à faire quelques économies durant les bonnes années pour mieux faire face aux imprévus, et qu'il est impossible de vivre au rythme de mauvaises nouvelles. Pour Richard Vainopoulos, empêcher l'APST de couler aux dépens de ses adhérents n'est pas une solution.