Grand voyageur, il joue avec les allusions de lieux, de personnes et d'évènements pour faire progresser ses récits empreints de psychologie et d'ethnologie. Sa vision du monde et son regard sur l'homme se sont affinés au fil de ses voyages, au contact avec d'autres civilisations comme celles d'Asie du sud-est ou de l'Afrique qu'il a fréquemment visitées.
Né en 1940 dans la région de l'Indre, le cinéaste français Jean-Claude Dereyest aussi versé dans le journalisme d'investigation. Grand voyageur, il joue avec les allusions de lieux, de personnes et d'évènements pour faire progresser ses récits empreints de psychologie et d'ethnologie. Sa vision du monde et son regard sur l'homme se sont affinés au fil de ses voyages, au contact avec d'autres civilisations comme celles d'Asie du sud-est ou de l'Afrique qu'il a fréquemment visitées.
Portrait Jean-Claude Derey, son inflexibilité contre l'impunité
Le génie de Jean-Claude Derey s'inscrit dans son habileté à jouer le journaliste d'investigation là où le cinéaste a fini de planter les décors et de tramer les mises en scènes pour permettre les rebondissements de l'histoire. Dans « Les enfants du brouillard », il procède à un véritable réquisitoire contre les forfaitures de la police et du tribunal de la France de la fin des années 40. Pendant quatre ans, il enquête en historien sur les péripéties de « l'affaire Mis et Thiennot », deux adolescents accusés du meurtre du garde chasse d'une importante personnalité de l'époque. Il déploie ses talents d'orateur pour faire appel à une révision du procès en vue de la relaxation des deux victimes innocentes.
Cet œuvre dévoile le portrait Jean-Claude Derey qui démontre sa volonté inflexible à maintenir son engagement à lutter contre les aberrations des deux représentants les plus sévères de la société, la police et le tribunal, contre les vilenies commises par des milices au nom de la soif de réformes.
Jean-Claude Derey le voyageur, des récits pour changer le monde
Humaniste invétéré, il s'insurge contre les injustices sociales dont il a été témoin dans des pays en proie à la guerre comme la Sierra Léone. Dans « Les anges cannibales », ces histoires tragiques de familles exterminées, d'enfance gâchée ont nourri ces œuvres romanesques, les magnifiant par des inventions scénaristiques pour sensibiliser ses lecteurs aux problèmes de la société contemporaine. L' écrivain Jean-Claude Derey ne s'est pas contenté de décrire crument la réalité, jusqu'à présenter à ses lecteurs des scènes insoutenables de meurtres ou de mutilations à la machette perpétrées par les enfants soldats. En philosophe, il s'est engagé à rehausser le regard de ses congénères sur les valeurs fondamentales de l'homme, la dignité et les droits de l'enfant à la vie, à mener une vie décente. C'est ce qui ressort de son roman « Toubab or not toubab », réduire de façon drastique l'exposition des enfants aux manipulateurs corrompus qui veulent les abuser.