- 2 enfants meurent chaque jour, en France, des suites de maltraitance
- 1 enfant sur 10 est victime de maltraitance
- 72% des agressions sexuelles se passent au sein même de la famille
Que pourrions-nous améliorer dans notre société ?
Il faudrait enfin mener une vraie politique de santé publique :
* L'imprescriptibilité des crimes et délits sexuels envers les enfants afin que les victimes puissent porter plainte, même des années plus tard, pour protéger d'autres enfants des agresseurs qui on le sait peuvent faire des dizaines de victimes
* Le droit à un avocat pour la victime lors de son dépôt de plainte pour éviter certaines dérives, comme les gardés à vue qui eux, ont systématiquement droit à un avocat lors des auditions. L'égalité des droits serait respectée
* Une formation des professionnels : il est absolument anormal qu'il n'existe aucune formation sur la maltraitance pour tous les futurs métiers touchant à l'enfance. Il faudrait une formation obligatoire faite aux enseignants, professionnels de santé, magistrats et travailleurs sociaux. Car on le sait bien, les enfants maltraités ne parlent pas de ce qu'ils subissent et surtout ne dénoncent jamais leur bourreau. C'est donc aux adultes de décrypter derrière des comportements ce que l'enfant ne dira jamais clairement
* Une enquête de moralité et un examen du casier judiciaire, avant le recrutement des intervenants auprès des enfants : travailleurs sociaux, assistantes maternelles et leur conjoint, enseignants, animateurs de centres de loisirs ou colonies, chauffeurs de bus scolaires…
* Des campagnes d'information et de prévention concernant la maltraitance et la pédocriminalité obligatoires à l'école, y compris des campagnes audiovisuelles grand public à heure de grande audience
* La création d'un observatoire national sur l'impact des violences et leurs conséquences
L'ENFANT BLEU - enfance maltraitée
L'association vient en aide aux enfants victimes de maltraitance, mais également aux adultes ayant été maltraités dans leur enfance, avec comme objectif principal de reconstruire ces victimes.
Pour cela, nous avons 5 psychologues cliniciennes, 4 avocats et une juriste.
Nos bureaux sont ouverts du lundi au vendredi, de 9h à 17h.
18C, rue Songieu - 69100 - Villeurbanne
04 78 68 11 11
Contact presse :
Jean-Michel ABOU