VENDREDI 29 NOVEMBRE 2013
A 18 heures, Athénée père Joseph Wrésinski, place saint Christoly

De la perfection technique à l'art : la gravure au XVIIe siècle de Callot à Rembrandt
Avec
Marianne Cojannot-Le Blanc
Professeur d'histoire de l'art moderne, Université Paris-Ouest

Ancienne élève de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, agrégée d'histoire et docteur en histoire de l'art, Marianne Cojannot-Le Blanc est spécialiste des arts du XVIIe siècle. Elle a publié un ouvrage sur le graveur et théoricien, Abraham Bosse, et un autre sur Nicolas Poussin.
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La place limitée qu'occupe la gravure aujourd'hui dans les expositions et les livres d'art est sans commune mesure avec l'importance qu'elle a eue dans l'histoire des arts. Pourtant, apprendre à regarder une estampe est l'un des meilleurs moyens pour comprendre l'art en général : un talent artistique, quel que soit l'art, ne peut s'exprimer indépendamment d'une technique (la fresque, l'huile ou la détrempe, le marbre ou le bronze etc.), dont il est tributaire mais dont il peut chercher à repousser les limites.

La gravure nous aide à saisir cette part de la technique qui, d'une contrainte subie, peut devenir un véritable outil expressif. Le XVIIe siècle a connu une évolution marquée des manières de graver (eau-forte, évolution des vernis et des presses etc.), avec des expérimentations et des prises de positions très différentes de la part des artistes-graveurs.

Après un rappel des principales techniques de l'estampe et des potentialités expressives propres à chacune, les choix singuliers de Jacques Callot (1592-1635), Claude Mellan (1598-1688), Abraham Bosse (1604-1676) et Rembrandt (1606-1669) seront abordés, soit quatre manières très contrastées d'affirmer un génie artistique.

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