Rappelons que M. Gerin ne voulait pas enregistrer à son compte la défaite du parti communiste aux législatives de 2012 : il a envoyé Mme Picard au casse pipe à sa place. Aujourd'hui, tenterait-il de se racheter en volant à son secours ? Ou bien se sont-ils réparti les rôles : à Monsieur les phrases tonitruantes, à Madame les positions plus consensuelles ? La ficelle est grosse. M. Gerin s'est démasqué depuis longtemps : il joue le jeu du gros méchant pour raccrocher l'électorat de gauche tenté par le FN.

Mais M. Gerin ne connait plus Vénissieux. Ses lunettes idéologiques l'empêchent de voir la réalité. En revanche ce qu'il sait, c'est qu'après plus de 26 ans à la tête de la mairie il ne peut plus monter sur le plateau des Minguettes sans risquer de se faire malmener.

Belle reculade de l'autorité politique ! Or, il n'y a pas de lutte efficace contre la délinquance sans véritable autorité politique. M. Gerin n'a toujours pas compris que l'autorité vient du peuple qui lui reconnaît une capacité à l'aider à s'en sortir..

Gesticuler, faire des moulinets et lancer des petites phrases assassines ne pourra masquer son bilan et celui de ses amis. La population en a ras le bol du laxisme et des zones de non-droit. Les vénissians ne sont plus dupes du double langage de la gauche au pouvoir dans leur ville depuis trop longtemps.

Je donne rendez-vous à M. Gerin sur le plateau des Minguettes et on verra bien qui se fera huer par les habitants de bonne volonté...

Pour finir, je suis plus d'une fois allé soutenir les forces de l'ordre dans leur action. Ils n'avaient pas vu d'élu de la majorité. Où était alors M. Gerin ? Dimanche dernier à 20h j'étais encore sur le terrain à leur rencontre…

CHRISTOPHE GIRARD
Conseiller Municipal de Vénissieux
Président du principal groupe d'opposition
Candidat de rassemblement Divers Droite au élections municipales 2014 à Vénissieux avec le soutien de l'UMP