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Communiqué de presse : culture

Ciné-Concert à Lyon

Camerata Schubert

Communiqué le 29/10/2013

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Rappel du communiqué :
Création : Ciné-Concert  Buster KEATON, Charley BOWERS W.W. YOUNG  1er Décembre 2013 au Grand Temple 69003 Lyon.

La CAMERATA FRANZ SCHUBERT  fait son cinéma ! Un spectacle vivant pour  tous. Sept solistes interpréteront la musique nouvellement créée par  le compositeur  Denis FARGEAT.
Au programme : trois films burlesques de Buster KEATON et Charley BOWERS, un film fantastique  de W.W. JUNG «Alice au Pays des merveilles» d'après Lewis CAROLL ouvrira la première partie.

Article de Clément Rochefort Producteur à France Musique :

Un (block)buster qui (dé)tonne !

« Il est une vérité empirique qui ne se dément pas : la médiocrité d'un mauvais film soutenu par de la bonne musique paraîtra toujours moins évidente que celle d'un film plutôt réussi mais flanqué d'un épouvantable bande originale ! Tel est le paradoxe : on ne prête jamais grande attention à la musique au cinéma que si elle détonne, autrement dit, quand « ça ne colle pas ». Tout le contraire de celle dont le pianiste et compositeur Denis Fargeat a rhabillé trois miniatures du cinéma muet : Voisin voisine ou La voisine de Malec de Buster Keaton, Pour épater les poules et Non, tu exagères d'un autre réalisateur burlesque des années 20-30, Charley Bowers, alias Bricolo. Une soirée ciné-concert qui nous plonge avec délice dans l'univers farcesque des deux cinéastes. L'un et l'autre nous entraînent dans un monde absurde, fait de machines improbables et de situations loufoques, où règne une folie douce et où les gags à cartoons se bousculent avec, au fond, toujours une pointe de mélancolie. On rit avec une larme au coin de l'œil, en permanence sur le fil du rasoir, à l'endroit précis où le comique devient tragique et vice versa. Trois chefs-œuvres auxquels Denis Fargeat a cousu une musique sur mesure, légère, grinçante aux entournures, criblée de petits clins d'œil subtils à Mendelssohn, Rossini, Prokofiev ou Wiener, dissimulés ça et là, à discrétion de l'auditeur. Autant de mini carrefours où sa musique retrouve le film, sachant à d'autres moments se faire « oublier » au profit de l'image, lui offrant un piédestal invisible mais bien présent. Grâce à un léger fox-trot lointain qui plane en permanence sous la complexité de l'écriture, Denis Fargeat donne à sa musique toutes les qualités requises par le genre : sens de la narration et dramatisation des climax, fonction d'arrière-plan, et parfaite traduction musicale de l'esprit drolatique et poétiquement bancal des muets de Keaton et Bowers. Ce qui n'est pas sans rappeler par moment la manière que Martinu ou Satie avaient de faire claudiquer rythmiquement et harmoniquement un valse, créant une impression de décalage permanent. Impression rendue possible par le septuor de la Camerata Franz Schubert, dont l'interprétation, pleine d'espièglerie et de tendresse mêlées, nous rappelle, le temps d'une soirée, que l'humour, quand il est à ce point universel, n'a décidément ni époque ni frontière. C'est un fait, les clowns les plus drôles sont souvent les plus tristes… »

Contact presse :
Bernard MOULIN



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