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Communiqué de presse : économie

Marché des bureaux en France : meilleur démarrage

Conseil international en immobilier d'netreprise

Communiqué le 03/10/2014
Communiqué de presse                           1er octobre 2014
Marché des bureaux en France : meilleur démarrage
Paris : DTZ publie aujourd'hui son analyse sur le marché des bureaux en France au 1er semestre 2014


Après un exercice 2013 morose, et un volume d'activité sous la barre des 3 millions de m², l'année 2014 a démarré sous de meilleurs auspices pour le marché français des bureaux avec près d'1,7 million de m² commercialisés en 6 mois, soit une progression de 20% en un an.

Au ralenti en 2013, le marché francilien a enregistré un rebond marqué de son activité au 1er semestre 2014 avec 1,2 million de m² commercialisés : un volume supérieur de 24% à celui enregistré en 2013, même période. Les marchés provinciaux, résilients depuis plusieurs années, voient également leur activité progresser, de façon toutefois plus modérée, avec 505 200 m² commercialisés sur les 6 premiers mois de l'année : un chiffre en hausse de 6% en un an.

S'il reste le principal marché de bureaux en régions, Lyon est néanmoins le grand perdant de ce début d'année avec 108 200 m² commercialisés, en baisse de 29% en un an. Parallèlement, ses challengers, Toulouse, Bordeaux et Marseille, ont enregistré des hausses d'activité comprises entre 60% et 73% en un an. Progressions à relativiser toutefois, en comparaison à une année 2013 sans relief, notamment à Marseille et à Toulouse.

Après une inflexion en 2013, les valeurs locatives faciales sont dans l'ensemble, orientées à la hausse sur le marché des bureaux français. Ainsi, le m² de bureau neuf s'est négocié en moyenne autour de 163 €/an dans les régions françaises. La valeur moyenne de seconde main se positionne quant à elle, à 111 €/m²/an au 1er semestre 2014, revenant ainsi à son niveau d'avant 2013. Les fourchettes de prix évoluent de 90 €/m²/an sur les marchés les moins profonds, à l'instar de Nîmes, Nancy, Dijon ou Reims, à environ 120 € sur les grands marchés tertiaires à l'image de Lyon et de Lille.

Le stock d'offre immédiate est demeuré stable au cours des six derniers mois, représentant 5,7 millions de m² fin juin 2014. Un quart des surfaces de bureaux aujourd'hui vacantes en France sont localisées dans des immeubles neufs ou restructurés. Ce ratio est relativement stable depuis le début de la crise. Alors que les marchés de premier plan –Ile-de-France, Lyon, Marseille, Lille et Toulouse– restent relativement équilibrés, il en va différemment des marchés moins matures où l'offre est en décalage croissant avec les derniers standards.

Marc-Henri Bladier, Directeur Général de DTZ France, commente : «Le marché des bureaux peine à retrouver un allant général. Au fil des semestres, les bons résultats affichés par certains marchés - Ile-de-France, Lyon, Toulouse en ce début d'année - contrastent avec des contre-performances enregistrées par des marchés pourtant réputés résilients comme Lyon. La surprenante progression des valeurs locatives faciales des surfaces neuves tranche avec une demande des entreprises encore timide, et toujours à la recherche d'économies quant aux coûts d'occupation.»
Les marchés régionaux, qui avaient connu une année 2013 exceptionnelle en termes d'investissements, recueillant 22% des engagements, ont vu leur part de marché tomber à 12% au 1er semestre 2014, avec à peine 1,3 milliard d'euros engagés au cours des six derniers mois. L'ensemble des segments de marché accuse une baisse d'activité, à l'exception des transactions d'un montant unitaire compris entre 20 et 50 millions, en progression de 43% d'une année sur l'autre. Le nombre de transactions d'envergure (supérieures à 100 millions) a, lui, été divisé par deux d'une année sur l'autre, avec seulement 2 opérations au cours des six derniers mois. 

Magali Marton, directrice des Etudes de DTZ conclut : «Marché locatif qui pleure ou qui rit selon les agglomérations considérées, investissement boosté par des méga deals en Ile-de-France…mais pas en régions. Le 1er semestre s'achève sur un bilan globalement positif sans pour autant parvenir à convaincre sur les hypothèses de sortie de crise. Le marché des bureaux continue de se reconfigurer en attendant une véritable reprise économique.»  
FIN
     

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Contact presse :
Berenice DENIS-BOUCHET
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