Comment régler la situation du manque d'ophtalmologues et du trop grand nombre d'opticiens?
On a tous plus au moins vécu cette situation. On commence à avoir du mal à lire, la télévision devient flou, les maux de têtes sont de plus en plus fréquents… Il est alors temps de se rendre à l'évidence : notre vue baisse et un check-up chez l'ophtalmologue s'impose. Sauf qu'en téléphonant, la secrétaire nous annonce un délai de 6 mois.
Cette expérience est devenue habituelle, tout le monde a déjà vécu cela. Les ophtalmologues sont rares et tant que les autorités médicales continueront de limiter le nombre de places dans cette spécialité (assurant au passage un revenu toujours plus haut aux heureux diplômés), rien ne permettra d'arranger la situation. Et ce sont toujours les mêmes qui payent : les patients.
Récemment, une proposition assez intéressante a été faite : les opticiens pourraient être autorisés à faire des examens de la vue, mesurer la sphère, l'axe et le cylindre et pourraient donc proposer une paire de lunettes à leurs clients tout de suite après. Evidemment, la nouvelle n'a pas ravis les ophtalmologues qui, eux ont étudié pendant des années, mais il est impossible de ne pas trouver l'idée alléchante quand les délais sont d'un an dans certains cabinets de campagne.
A l'heure où les opticiens en ligne se développe, que l'on peut acheter des lunettes de soleil en ligne et bénéficier de prix cassés sur des paires de Ray-Ban par exemple, il est important de faire le point. Le monde de l'optique change qu'on le veuille ou non et de toute façon, le métier en avait besoin.
La proposition est tout à fait sérieuse et pourrait s'articuler comme ceci : les patients ayant vu un ophtalmologue depuis moins d'un an et sans problème particulier pourraient aller voir un opticien tandis que les personnes ayant une condition particulière et n'ayant pas fait contrôler leur vue depuis plus de deux ans iraient chez l'ophtalmologue. Aux autorités de s'entendre là-dessus.
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