Comm’Back, agence de marketing direct spécialiste du Marché IT, interroge plus de 2500 entreprises chaque mois pour recueillir leurs projets d’équipement informatique et télécom à court et moyen terme.
Dans le contexte actuel de la crise, l’analyse de l’évolution des projets par taille d’effectif montre que malgré une diminution de 3% du nombre global de projets, les grosses PME offrent une bonne résistance à la crise, contrairement aux plus petites des entreprises françaises (périodes analysées : janvier à avril 2008/2009).
Un tissu économique dans lequel les petites structures sont sur-représentées
Plus des trois quarts des entreprises françaises répertoriées dans la Base de données End Users Comm’Back (les 37 000 principales entreprises françaises, tous secteurs confondus, consommatrices de produits et de services informatiques et télécoms) ont un effectif établissement inférieur à 200 personnes.
Cette constatation est essentielle pour mieux comprendre l’impact de la crise sur les projets informatiques et télécoms. En effet, les petites entreprises dont l’effectif est inférieur à 200 salariés, majoritaires dans le tissu économique national, sont justement celles qui ont réduit leurs projets IT sur le 1er quarter 2009 comparé à 2008 (-8% de projets déclarés pour les entreprises de 1 à 200 salariés).
Bien évidemment, on peut se dire que les petites entreprises ayant des projets « plus petits » que les grosses, l’incidence globale sur les fournisseurs et sur le marché sera moindre, mais on est tout de même devant un effet de masse important avec la diminution globale du nombre de projets IT à court et moyen terme déclarés par l’ensemble des entreprises françaises de 3%.
Bonne résistance à la crise des entreprises de plus de 200 salariés
Si l’on considère le cas des entreprises de plus de 200 salariés le panorama est très différent puisque ces entreprises déclarent un nombre de projets en hausse (+13%), et même en hausse sensible (+33%) pour les grosses PME (de 501 à 1000 salariés).
Il est encourageant de constater que les grosses PME de 201 à 1000 salariés (18% des principaux sites informatiques français) tirent plutôt bien leur épingle du jeu avec un nombre de projets déclarés en hausse sensible. Les grands comptes quant à eux affichent un optimisme réservé avec 7% de projets de plus que l’an dernier sur la même période.
En conclusion, on constate que la tendance est à l’augmentation du nombre de projets IT pour les plus grosses entreprises du pays alors que les plus petites semblent s’enfoncer dans la crise avec une réduction sensible du nombre de projets.
Cela confirme la fragilité du tissu économique français, composé d’une multitude de petites PME qui sont les premières touchées dans les conditions économiques actuelles. En effet, si elles ont la souplesse des grosses PME, elle n’en ont pas la résistance aux fluctuations économiques, comme le prouve leurs réactions en termes de déclaration de projets dans notre étude.
Contact presse :
Muriel Foucher