LE GOUVERNEMENT VALIDE UN TGV POUR TOUTE LA NORMANDIE
Après des mois de discussions et de négociations, le Président de la République vient d'annoncer la réalisation d'une ligne à Grande Vitesse entre Paris et le Havre, via Rouen. Dans une démarche de désenclavement et de valorisation du territoire à travers son accessibilité, Jean-François le Grand, Sénateur de la Manche, Président du Conseil général, avait demandé dès le mois de juillet au Gouvernement que le tracé de ce futur TGV soit complété, afin qu'il irrigue toute la Normandie, et desserve notamment les villes de Caen et Cherbourg.
Dominique Bussereau vient de lui confirmer, par courrier, que ce projet était accepté par l'Etat.
Le TGV : un enjeu économique de taille pour la Normandie
Suite à l'annonce par le Président de la République de la création d'une ligne TGV Paris/Le Havre, Jean-François Le Grand écrivait dès le mois de juillet dernier au Secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau :
« …Cette infrastructure nouvelle, porteuse d'opportunités pour les agglomérations concernées va renforcer, je le crains, le handicap réel de l'immense majorité des territoires normands : le manque de compétitivité de ses liaisons ferrées.
En effet, les territoires constitutifs de la « Grande Normandie » ne pourront espérer préserver leur attractivité – et donc leur compétitivité économique – lorsqu'ils seront pris en tenaille entre une ligne à grande vitesse bretonne au sud, et celle qui est inscrite dans le projet Grand Paris, au nord.
Si un tel schéma venait à être réalisé, l'asphyxie économique de la Normandie serait inéluctable… »
Sensible à ses arguments, et suite à la proposition de loi déposée au Sénat, en décembre 2009, par Jean-François Le Grand, et co-signée par les Sénateurs de Droite et du Centre de Haute et Basse-Normandie (une initiative relayée à l'Assemblée Nationale par le Député Jean-Yves Cousin, Co-Président de l'Association Normandie Grande Vitesse), Dominique Bussereau, Secrétaire d'Etat chargé des Transports vient de lui répondre par courrier, pour lui confirmer que la future ligne à Grande Vitesse desservira Caen et Rouen.
Extraits du courrier de Dominique Bussereau :
« Vous venez de déposer une proposition de loi visant à inscrire la ligne à grande vitesse entre Paris et la Normandie au futur schéma national des infrastructures de transport (SNIT), qui servira de référence pour la planification des infrastructures nationales à réaliser à long terme… »
« Le Président de la République a confirmé le 16 juillet 2009 au Havre la réalisation d'une ligne nouvelle à grande vitesse reliant Paris au Havre, par Mantes et Rouen en une heure et quart… »
« Cette ligne nouvelle, dont la réalisation est prévue après 2020, pourra, à partir du tronc commun à réaliser entre Paris et Mantes, mettre Caen à moins de 1h30 et Cherbourg de 2h30 de Paris. »
« Le Président de la République a également précisé à Jean-Louis Borloo et à moi-même d'ajouter cette ligne nouvelle au programme d'investissements ferroviaires du Grenelle de l'environnement. Elle figurera, donc, comme vous le souhaitez au SNIT, prochainement soumis au Parlement.
Les études qui vont être lancées en vue du débat public permettront, par la suite, de préciser les fonctionnalités et les tracés possibles… »
Jean-François Le Grand remercie le Chef de l'Etat pour sa vision prospective de l'aménagement du territoire, et s'engage à travailler aux côté du Gouvernement pour poursuivre le travail de mise en œuvre du TGV Normand.
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Séverine Oger
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