Le Syndicat des Professionnels du Bronzage en Cabine affirme que la récente proposition de l'association Sécurité Solaire portant sur l'instauration d'une taxe sur les UV en cabine trompe le public en ne prenant en compte ni le contexte économique du marché du bronzage en France, ni les habitudes de consommation, ni la qualité de la réglementation française en matière d'UV en cabine.
AU NIVEAU ÉCONOMIQUE
Cette proposition est une ineptie économique car son instauration coûterait plus cher à mettre en place que les gains que le gouvernement ne pourrait en tirer. En France, le marché du bronzage en cabine représente un peu moins de 231 Millions d'euros (1). L'instauration d'une telle taxe aurait des effets désastreux pour la santé économique des 5001 centres de bronzage qui sont autant de pourvoyeurs d'emplois. De plus, cette instauration se heurterait à une impossibilité technique en raison d'un éparpillement très important des solariums. En effet, si 25% des solariums sont installés dans des centres spécialisés dont le bronzage est l'activité unique, 75% sont disséminés dans les centres d'esthétique, les salles de sport et les coiffeurs.
AU NIVEAU DES HABITUDES DE CONSOMMATION
En deuxième lieu, cette proposition d'instauration d'une telle taxe viserait à modérer l'utilisation des consommateurs, notamment des plus jeunes. Se référer à une telle analyse, est totalement méconnaître les pratiques des consommateurs du bronzage en cabine qui sont dans leur quasi-totalité des consommateurs occasionnels.
Il est important de rappeler que le consommateur moyen n'est pas un jeune. Il a 32 ans (2) et n'est pas un assidu du bronzage en cabine, puisqu'il fait en moyenne 7 séances de bronzage par an. Seuls 4%2 des clients des centres spécialisés font plus de 2 séances par mois. Cependant, ils respectent parfaitement les préconisations de la règlementation qui fixe entre 33 et 60 le nombre de séances raisonnables par an.
AU NIVEAU DE LA RÉGLEMENTATION
Le troisième point que le SNPBC soulève dans l'instauration de cette taxe est l'abstraction faite sur la qualité de la règlementation française qui prend d'ores et déjà parfaitement en compte l'ensemble des problèmes potentiels liés à une exposition non protégée aux rayonnements UV. En France, les rayonnements sont limités par la loi à un niveau très inférieur à tous les autres pays au monde, les protections oculaires sont obligatoires, les mineurs de même que les personnes de phototypes 1 dont la peau est fragile et ne bronze pas ne sont pas admis dans les cabines de bronzage.
AU NIVEAU DE LA SANTÉ
Le SNPBC estime que demander l'instauration d'une telle taxe, c'est aussi totalement méconnaître les effets réels des UV sur la santé des consommateurs, lorsqu'ils en font une consommation conforme aux recommandations de la loi. Les dernières études menées par le Professeur Moan du Radium University Hospital d'Oslo (3) ont clairement montré qu'une exposition régulière et raisonnable aux UV en cabine est bénéfique pour maintenir un niveau de vitamine D dans l'organisme, notamment en hiver, lorsque les rayonnements solaires sont insuffisants pour le faire.
(1) Source : Données de marché SNPBC.
(2) Source interne SNPBC. Étude réalisée sur un échantillon de 20.000 clients de centres de bronzage entre juin 2009 et juin 2010.
(3) Étude menée par le Professeur Moan du Radium University Hospital d'Oslo : Sunbeds as vitamin D sources
A propos du SNPBC :
Créé en 1998, le Syndicat National des Professionnels du Bronzage en Cabine (SNPBC) représente la profession au sein de la Confédération Nationale de l'Esthétique Parfumerie (CNEP). Il est membre de l'European Sunlight Association (ESA) et siège dans les commissions internationales relatives au rayonnement et au bronzage en cabine. Il est en mesure de véhiculer les résultats des plus récentes études dans ce domaine.
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