Jean-François Carenco, le préfet du Rhône, a lancé le 19 avril la création d'une mission inter-services destinée à protéger l'environnement sous toutes ses formes : eau, nature, biodiversité.
L'objectif est que cette mission associe :
• l'ensemble des administrations concernées (Direction Départementale des Territoires, Agence Régionale de Santé, Direction Départementale de la Protection des Populations, Direction Départementale de la Cohésion Sociale, Direction Régionale de l'Environnement de l'Aménagement et du Logement)
• les organismes chargés de la police et des contrôles (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques, Office National des Forêts…) ainsi que la police et la gendarmerie
• les collectivités qui ont un rôle et des ambitions en la matière (Conseil Général, Grand Lyon et association des maires du Rhône)
• les procureurs de Lyon et de Villefranche-sur-Saône
• le SDIS (pompiers du Rhône)
• les lieutenants de louveterie
L'objectif est multiple et ambitieux :
• créer les conditions d'un véritable échange en continu entre ces services sur les enjeux majeurs liés à l'environnement dans le Rhône
• définir les priorités concernant sa protection, que ce soit sur des thèmes spécifiques (espèces menacées ou usages portant atteinte aux milieux) ou sur des secteurs géographiques bien identifiés (vallées, landes ou sites sensibles)
• consolider les échanges techniques (avis sur les projets d'aménagement impactant l'environnement par exemple)
• travailler sur le registre de l'éducation et de la police, en s'inspirant notamment de l'action pilotée par l'ONCFS en juin dernier sur le parc de Miribel-Jonage (sensibilisation des visiteurs et utilisateurs du parc sur une journée de forte fréquentation)
• enfin lancer des actions phares en matière de connaissance (par exemple, inventaire de la flore sauvage)
Cette mission reprendra bien évidemment les fonctions de l'actuelle mission inter-service de l'eau (MISE) qui est devenue au fin des ans le lieu d'échanges et de décisions relatifs à l'eau, mais l'étendra désormais à l'ensemble du champ environnemental.
Il a été décidé qu'un protocole soit signé avant fin mai par les différents participants de manière à bien identifier les objectifs de chacun et leurs contributions.