COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, le 14 janvier 2012
Le modèle d'Envol Vert reconnu lors d'une conférence sur les forêts tropicales pour l'actualisation du Livre Blanc1
Les 11 et 12 janvier derniers, a eu lieu sous le haut patronage d'Alain Juppé, ministre d'Etat, ministre des Affaires Etrangères une conférence sur les forêts tropicales, afin de faire le point sur les orientations politiques françaises exprimées dans le Livre Blanc sur les forêts tropicales humides et de débattre des nouveaux enjeux forestiers dans un contexte international en mouvement.
Durant ces deux jours, les stratégies à adopter pour la conservation des forêts tropicales ont été débattues. Les gros programmes d'actions financés par le Fond pour l'environnement mondial,FEM ou l'Agence Française de Developpement, l'AFD dont seules de très grosses ONG très structurées peuvent bénéficier sont-ils la solution ? Doit-on attendre que les Etats et les conventions internationales, telles que Rio+20 donnent les orientations et fixent les règles de gestion de ces territoires ? Au milieu de ces mammouths, s'esquisse un nouveau champ d'action : celui des petits projets.
Envol Vert développe des petits projets à très fort encrage local, un mode d'action à fort potentiel
De nombreux acteurs ont présenté leurs projets et prôner ce mode d'action sur les différents continents. C'est notamment le cas du FFEM qui a énuméré les actions misent en oeuvre par le programme « Petits projets » pour la Conversation de la Biodiversité. .C'est également le choix qu'a fait Envol Vert en s'associant de manière très étroite à la population locale et aux petites structures associatives locales pour les soutenir dans les projets. Par exemple, le projet de préservation de la Sierra Nevada de Santa Marta en Colombie passe en lien avec la Fundation Nativa, par la préservation de 400 hectares de forêt primaire qui sert de barrière de protection pour les étages supérieurs de forêt. Ce projet est associé à un fort programme de suivi scientifique notamment du Tapir terrestre comme espèce emblématique où les populations indigènes locales Koguis et Arahuaco en sont à la fois les gardiens et les scientifiques associés.
Un autre projet au Pérou, dans le bassin amazonien, œuvre pour le développement d'alternatives économiques à la déforestation, en collaboration étroite avec les habitants d'un des sous bassins versants de la Cordillera Escalera. Ces habitants, regroupés en association, ont fait le choix de stopper les activités d'agriculture migratrice fortement prédatrice, pour se convertir en « gardiens de la forêt » et tirer leurs revenus d'activités plus soutenables comme l'éco-tourisme.
Enfin, toujours dans le bassin amazonien péruvien, à Tocache, une zone dont les sols ont été extrêmement dégradés par la culture de la coca puis par les différentes productions agricoles qui ont suivi, les coopératives de Cacoa et l'association Agedrus développent un programme de reforestation avec des espèces natives en agroforesterie.
S'ils ne sont pas l'unique solution, ces projets, qui se multiplient, participent concrètement et très activement à la préservation des forêts dans une vision globale associant un volet social majeur de travail avec les populations locales.
Envol vert est une association de protection de la forêt et de la biodiversité qui souhaite reconnecter l'homme avec son environnement et aider les populations locales à vivre dans un environnement plus sain et générateur de ressources. Pour cela elle soutien des petits projets issus d'initiatives locales.
Son fil conducteur « La forêt nous rend service, rendons le lui » engage particuliers et entreprises à s'investir à ces côtés pour cette noble cause.
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