C'est avec plaisir que je vous envoie cette nouvelle information de la part de Demica à propos du marché international du financement de la Supply Chain (SFC) estimé à plus de 460 milliards d'euros (125 milliards d'euros pour la France).
À l'heure de la mondialisation où les transactions internationales et l'externalisation commerciale sont devenues monnaie courante, le SFC est en train de devenir un outil de financement de plus en plus vital pour les fournisseurs, qui sont confrontés à des coûts de crédit élevés et à un accès limité aux méthodes de financement alternatives.
En raison du volume croissant de transactions en compte ouvert et du désir accru de la part des gros acheteurs de protéger leurs fournisseurs stratégiques, mais vulnérables, les professionnels du secteur bancaire s'attendent à un taux de croissance moyen de plus de 10% du volume de programmes de SFC internationaux dans les prochaines années.
Seuls 5 à 10% du marché disponible auraient recours à l'heure actuelle à des programmes de SFC internationaux. Cela signifie que de précieux capitaux qui pourraient être déployés pour accroître la liquidité des chaînes d'approvisionnement, dans l'intérêt des acheteurs aussi bien que des fournisseurs, demeurent inutilisés.
Le marché international du financement de la Supply Chain a une valeur annuelle potentielle de plus de 460 milliards d'euros, révèle la dernière enquête de Demica
Le marché international du financement de la Supply Chain (SFC)[1] pour les grandes entreprises (employant plus de 500 salariés) domiciliées au Royaume-Uni, en France et en Allemagne est estimé à plus de 460 milliards d'euros, d'après la dernière étude de Demica. C'est le marché allemand qui présente le plus gros potentiel de SFC international (230 milliards d'euros), suivi par la France (125 milliards d'euros) et le Royaume-Uni (115 milliards d'euros). Les professionnels du secteur bancaire européen interrogés dans le cadre de l'enquête estiment que seuls 5 à 10% du marché disponible ont recours à l'heure actuelle à des programmes de SFC internationaux, ce qui laisse entrevoir une énorme marge de progression. En raison du volume croissant de transactions en compte ouvert et du désir accru, de la part des gros acheteurs, de protéger leurs fournisseurs stratégiques, mais vulnérables, les professionnels du secteur bancaire s'attendent en moyenne à un taux de croissance de plus de 10% du volume de programmes de SFC internationaux dans les prochaines années.
Plus de 80% des financiers interrogés ont indiqué que, dans les trois pays étudiés, les programmes de SFS internationaux étaient de plus en plus populaires auprès des gros acheteurs. En particulier, les fournisseurs des économies émergentes et d'Extrême-Orient, où les entreprises en expansion ont un besoin intense de liquidités et les options de financement alternatives sont limitées, affichent un vif intérêt pour les programmes de SCF. Il n'en reste pas moins que cette technique de financement ne pourra être viable sur ces marchés que si les différences juridiques et comptables dans la manière de faire des affaires peuvent être surmontées.
Les répondants ont également identifié les trois principaux freins à l'essor des programmes de SCF internationaux. Le premier est de convaincre les fournisseurs. Tout aussi important que la mise en œuvre de mesures de vigilance pour les petits fournisseurs, les banques ont besoin d'acquérir les connaissances et compétences locales nécessaires pour pouvoir répondre aux besoins des petits fournisseurs dans les régions à forte croissance. Une bonne compréhension de la législation locale sera une condition indispensable pour les banques souhaitant s'implanter sur les marchés émergents.
« Nos recherches indiquent que l'énorme marché potentiel du SCF international est pour l'heure pratiquement inexploité », déclare Phillip Kerle, PDG de Demica. « Cela signifie que de précieux capitaux qui pourraient être déployés pour accroître la liquidité des chaînes d'approvisionnement, dans l'intérêt des acheteurs aussi bien que des fournisseurs, demeurent inutilisés. À l'heure de la mondialisation où les transactions internationales et l'externalisation commerciale sont devenues monnaie courante, le SFC est en train de devenir un outil de financement de plus en plus vital pour les fournisseurs, qui sont confrontés à des coûts de crédit élevés et à un accès limité aux méthodes de financement alternatives. Dans les économies en développement, le problème du refinancement freine les fournisseurs dans leur expansion et entrave leur capacité à respecter les exigences des gros acheteurs.
Les petits fournisseurs sont moins résistants à la volatilité économique et, comme la perturbation d'une partie de la chaîne d'approvisionnement risque d'avoir un effet domino, il est dans l'intérêt des acheteurs de protéger la solidité financière de leurs fournisseurs stratégiques. En plus d'optimiser leur propre fonds de roulement, les acheteurs ont de plus en plus recours aux solutions SFC pour mieux gérer leurs relations d'affaires avec leurs fournisseurs. Mais, bien que la sensibilisation croissante des entreprises contribue à l'essor de cette technique de financement, les banques ont également un rôle crucial à jouer dans la pénétration des marchés. Grâce aux plateformes technologiques, qui encouragent la participation des fournisseurs et simplifient l'administration, le SFC peut s'avérer une formule gagnante pour toutes les parties. »
Méthodologie
A l'aide d'une variété de sources publiques et privées, le volume d'importations par les grandes entreprises (plus de 500 salariés) a été calculé dans chaque pays pour l'année 2011. Une vue globale dérivée d'autres enquêtes nationales et de recherche originale a ensuite été appliquée à ces volumes d'importations afin d'obtenir le montant des factures d'importations B2B qui serait acceptable dans un programme de SCF international.
La recherche primaire ayant servi à rédiger ce rapport a été menée auprès de :
• 50 grandes banques européennes sélectionnées
Parmi les sources tierces consultées, citons :
· Office for National Statistics (ONS)
· Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE)
· Statistisches Bundesamt (Destatis)
· Department for Business Innovation & Skills (BIS)
· Institut fuer Mittelstandsforschung Bonn (IfM Bonn)
· Eurostat
· Deutsche Bundesbank
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[1] Également appelé reverse factoring