La mobilisation des universitaires dure depuis 3 mois face à un gouvernement fermé à tout dialogue. Après avoir compté sur les intimidations et l’usure du mouvement, Valérie Pécresse tente aujourd’hui de désolidariser les étudiants des enseignants-chercheurs en brandissant le danger d’une non validation des examens de fin d’année. Si cette menace est grave et inquiétante, elle est de la responsabilité d’un gouvernement qui se refuse à établir le dialogue avec les universitaires.

La Région votera début juin une série de mesures d’urgences face à la crise dans le cadre de la 2ème phase du plan de soutien à l’économie et à l’emploi. Lors de la prochaine session des 4 et 5 juin, notre majorité est appelée à confirmer la participation financière prévue de notre région à l’effort d’investissement et de soutien nécessaire aux universités à travers la réalisation des projets inscrits dans le cadre du CPER (Contrat de Projet Etat Région) mais aussi du plan Campus initié par l’Etat.

A cette occasion, le groupe des élus communistes souhaite que la Région prenne une position forte face à la politique menée par le gouvernement sur la question des Universités. Il semble fondamental de ne pas s’aligner sur les choix faits par le gouvernement et de marquer l’opposition des élus régionaux aux projets destructeurs des lois Pécresse pour l’Université.

Les élus de groupe communiste à la Région demandent au gouvernement le retrait des projets de loi à l’origine du conflit et le rétablissement immédiat du dialogue afin d’arriver à une sortie de crise le plus rapidement possible, dans l’intérêt de tous. C’est la condition pour que l’année universitaire puisse être validée pour tous les étudiants.

La prise d’otage effectuée par le gouvernement n’est pas tolérable et risque de porter  sérieusement atteinte au système universitaire dans sa globalité.  Les élus du groupe communiste à la Région réaffirment leur soutien aux enseignants-chercheurs et à tout le corps universitaire, dans leur lutte pour un enseignement public de qualité, non soumis aux lois de la rentabilité et de la concurrence.