En conséquence de lentes mésententes, les deux-roues inférieurs à 50cc vont être dans l'obligation de se plier à un contrôle technique particulier, qui sera exigé par le Code de la route. Ce choix est justifié par l'État pour une raison évidente, bien que contestée : trop de motards modifient leur cyclomoteur, mettant ainsi leur vie en insécurité. La campagne «Le détail qui tue» avait déjà cherché à alerter l'opinion publique sur cette problématique.

Ce qui est logique, comme l'État ne l'a pas encore exigé, c'est qu'insuffisamment de centres procèdent au contrôle technique des motocycles aujourd'hui. Il est tout de même suggéré de le réaliser par précaution, comme les tarifs pratiqués de nos jours semblent raisonnables.

Ainsi, les conducteurs disposant d'une moto plutôt vielle connaîtront avec exactitude les dysfonctionnements de leur moto ainsi que leur état de fonctionnement.

Afin de connaître si la moto est modifiée ou non, ce contrôle technique octroie de ce fait la possibilité aux acquéreurs de vélomoteurs d'occasion d'examiner la vitesse de celui-ci. Alors que les freins sont prévus pour bloquer le vélomoteur jusquà 45 kilomètres par heure, un cyclomoteur cinquante centimètres cubes modifié dépasse effectivement considérablement la vitesse certifiée par le constructeur, ce qui n'est pas sans risque. Dans la supposition où cette nouvelle législation serait appliquée, toute moto modifiée serait alors dans l'impossibilité de rouler.

Il sera demandé d'acquérir la fameuse vignette bleue quand les pouvoirs publics appliqueront cette législation, quoique son prix serait moitié moins coûteux par rapport au prix généralement constaté pour une voiture. Un budget additionnel à prendre en compte!