Dans le cadre de ses missions de conseil stratégique (analyses environnementales, stratégies de développement durable…), le Cabinet Lamy Environnement est de plus en plus souvent interrogé sur la question de l'impact environnemental des systèmes d'information. Or, le mariage entre l'informatique et le Développement durable peut augmenter sensiblement l'efficacité des entreprises et des collectivités. La réponse du Cabinet Lamy est la mise en place de solutions Green IT (« informatique verte ») adaptées à chaque entreprise.
Le constat : l'absence chez la plupart des clients d'une stratégie Green IT structurée
Les systèmes d'information sont un point vital pour l'activité de l'entreprise. Le but des services informatiques est donc avant tout d'assurer leur bon fonctionnement au quotidien, ce qui occupe la quasi-totalité du temps de leur personnel étant donné l'augmentation exponentielle de la demande. Cela explique les réticences qu'ils expriment parfois par rapport à des modifications trop brutales des systèmes.
Les responsables sont malgré tout sensibilisés aux gains économiques et écologiques que peuvent apporter certaines pratiques de développement durable, si bien que des actions ponctuelles sont souvent mises en place : rationalisation des impressions (qui représentent de 3 à 5 % des coûts d'entreprises en France), prolongation de la durée de vie du matériel, débranchement des appareils électriques inutilisés, etc. Le Cabinet Lamy Environnement leur apporte un regard extérieur pour proposer des pistes d'amélioration et structurer ces actions individuelles dans une politique globale et cohérente de Green IT.
Une démarche Green IT qui suscite de plus en plus d'intérêt
L'augmentation des tarifs de l'énergie rend de plus en plus pressante la nécessité de maîtriser, voire de réduire la dépense en électricité. Le coût des infrastructures hébergeant les serveurs est désormais supérieur à celui des serveurs eux-mêmes, et le différentiel ne fera que croître dans les années à venir. La consommation électrique des centres informatiques a ainsi doublé entre 2000 et 2005 et coûte en Europe de l'Ouest 4,9 milliards d'euros, et ce rien qu'en facture énergétique selon le cabinet IDC. Le Green IT, impulsé par les plus grosses entreprises informatiques, permet petit à petit de trouver des pistes de réduction de la consommation énergétique, autant du point de vue du matériel que de celui des infrastructures… L'objectif d'un cabinet de conseil est d'aider les entreprises à adapter certaines idées proposées ici et là à leur contexte particulier.
Un problème central dans la consommation énergétique des datacenters : la surcapacité des serveurs
Le PUE (Power Usage Effectiveness) est un indicateur mis au point par Green Grid afin de déterminer l'efficacité énergétique d'un datacenter : pour calculer le PUE on divise la consommation totale du datacenter par l'énergie utilisée par les seuls équipements informatiques (serveurs, stockage, réseau). Le PUE se situe classiquement autour de 2, c'est à dire que pour chaque kW.h consommé par les serveurs, un autre kW.h est consommé par les installations non informatique, essentiellement la climatisation.
Or, dans presque tous les datacenters, on observe que des économies d'énergie importantes pourraient être réalisés en exploitant mieux la capacité des installations, par exemple en mutualisant les serveurs pour plusieurs applications. Or, actuellement, les serveurs sont très souvent dédiés à un nombre très limité d'applications qui n'utilisent parfois que 50, voire 30% de la capacité réelle du serveur. Toute action dans ce sens a un double impact, puisque la consommation des serveurs implique une consommation équivalente pour le refroidissement des salles. Il y a donc là un gisement important d'économies d'énergie.
Contact presse :
Didier Lamy