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Communiqué de presse : gastronomie

La Ratte du Touquet, la plus ch'ti des pommes de terre

Touquet Savour

Communiqué le 30/09/2008
La Ratte du Touquet et l’année internationale de la pomme de terre

2008, année internationale de la pomme de terre… 2008, succès planétaire du film Bienvenue chez les Ch’tis… A priori, aucun rapport ! A moins qu’une pomme de terre du Nord-Pas-de-Calais ne se pique elle aussi de conquérir le monde… Elle existe, elle s’appelle la Ratte du Touquet et d’aucun la considère comme la crème des crèmes d’un tubercule à la très, très longue histoire.

La Ratte du Touquet, le caviar de la patate

La Ratte du Touquet, voilà donc la préférée des grands chefs, comme les rois ont leurs favorites. Apparue dans l’inventaire de Vilmorin en 1922, puis au Catalogue français en 1935, elle s’est ensuite quasiment évanouie. Selon les régions, on l’a affublée de drôles de noms, corne de Bélier, cornichon, misterle, quenelle de Lyon… Mais c’est bien à partir de son terroir de prédilection, le Pas-de-Calais, que la Ratte a commencé à refaire saliver, grâce à une poignée de producteurs nourris d’histoires de famille et animés d’un sacré esprit d’entreprise. En 1986, la Ratte se trouve un nom et une marque : ce sera la Ratte, oui, mais la Ratte du Touquet. Elle vient de fêter ses 20 ans. L’histoire est belle et loin d’être finie. Car le succès de cette merveille de tubercule, de la plus raffinée des descendantes de solanum tuberosum, n’a rien d’une affabulation du monstre marketing. Il repose d’abord sur sa finesse : de forme allongée et légèrement incurvée, d’un jaune franc, d’une merveilleuse tenue à la cuisson, sa chair ferme révèle un nuancier délicat, porté par un délicieux petit goût de châtaigne. Grâce à elle, la pomme de terre s’est invitée sur nos tables les plus prestigieuses. En partant de l’altiplano péruvien, en convaincant une Europe peu accueillante à son arrivée, en survivant au mildiou et au doryphore, ce n’était pas couru d’avance, loin de là ! Alors, si 2008 est l’année de la pomme de terre, la ch’tite patate, reine des pommes de terre, mérite aussi de savourer une reconnaissance internationale. A la vapeur, au four, en purée, à l’eau, rissolées, jamais à court d’idées mais jamais au court bouillon, la Ratte du Touquet a tous les arguments pour conquérir le monde…

La Ratte du Touquet : prophète ailleurs, mais aussi chez les Ch’tis

La frite, française ou belge ? Les plus sérieux historiens de la planète gourmande ne sont pas prêts de refroidir les chauvinismes et de démêler la querelle de clocher. Peu importe après tout, elle fait partie du paysage des deux côtés de la frontière. Dans une des premières scènes du film de Dany Boon, « Bienvenue chez les Ch’tis », Philippe Abrams (alias Kad Merad) se retrouve à déjeuner avec ses collègues dans une baraque à frites… Choc culturel pour le transfuge en provenance du Sud ! Alors bien sûr, la scène tient du cliché carte postale, de l’image d’Epinal, mais elle révèle l’omniprésence de la Pomme de Terre dans le Nord-Pas-de-Calais, première région productrice de France. A déguster sur le pavé avec des moules, à manger frites avec les doigts, à apprécier dans tous les bistrots dignes de l’appellation, elle affiche aussi sa belle couleur jaune et sa chair ferme à la carte de nombreuses tables gastronomiques. Et là, eu égard à la finesse de son goût, la Ratte du Touquet a les faveurs des chefs. Si sa réputation va désormais bien au-delà de son territoire d’origine, si elle a cuisine ouverte dans les prestigieuses maisons de Paris et d’ailleurs, si elle s’adapte parfaitement à des préparations étrangères voire exotiques, la star des Pommes de Terre n’en dédaigne pas pour autant ses racines et son terroir d’origine, loin de là. Prophète ailleurs mais aussi en son pays ! La preuve avec les recettes de deux des plus brillants cuisiniers de la région, installés à Montreuil-sur-mer. Alexandre Gauthier, de la Grenouillère, a imaginé une salade de Rattes du Touquet à la glace à l’ail et Christian Germain, du Château de Montreuil, des Rattes du Touquet entre « terre et mer » d’Opale.


Sans lui, on ratait la Ratte !

Petite devinette. Il a donné son nom à une avenue et à une station de métro parisienne, la gastronomie française a également emprunté son patronyme pour baptiser un de ses plats emblématiques et, sans lui, on n’aurait sûrement pas la joie de cuisiner et de déguster les merveilleuses Rattes du Touquet… De qui s’agit-il ? Antoine-Augustin Parmentier qui, à une époque où la France regardait la pomme de terre avec dédain, l’aristocratie la jugeant tout juste bonne pour les cochons et les indigents, a su avec malice éviter un formidable gâchis. L’anecdote vaut son pesant de « patates » :  nous sommes à la fin du XVIIIe siècle. Pharmacien aux armées, il est convaincu des vertus nutritives de la pomme de terre et de leur avantage dans la lutte contre les famines endémiques de l’époque. Il obtient de la cour d’en planter quelques arpents aux abords de Paris, sévèrement gardés par des soldats… seulement le jour. Intrigués par ce « trésor » nécessitant une telle surveillance, les habitants accourent la nuit pour dérober les tubercules, devenant ainsi leurs plus efficaces prosélytes… Promotion réussie ! La mal-aimée trouve grâce aux papilles de la cour de Louis XVI, et la France cesse de bouder la pomme de terre. Il était temps !

Le grand voyage de la pomme de terre : née au Pérou, adoptée par le monde entier !

La pomme de terre a en effet débarqué en Europe près de deux siècles plus tôt, dans les cales des bateaux du conquistador espagnol Pizzaro et de l’amiral anglais Walter Raleigh. Dans son berceau péruvien, la « papa » est cultivée depuis des lustres, 7000 ou 8000 ans à vue d’historiens, réellement « domestiquée » par les Incas sur les bords du lac Titicaca, sur ce rude altiplano dont la géographie ne tolère guère d’autres plantations. A partir de ce territoire hostile, la pomme de terre entame son long voyage - non sans coups de frein -, vers l’Europe d’abord, puis la Chine, l’Inde ou le Japon, par la grâce de marins au long cours qui l’emportent pour se nourrir en mer, vers l’Amérique aussi, notamment dans les bagages des premiers émigrants irlandais, au début du XVIIIe siècle. D’expansions coloniales en nombreuses migrations, la pomme de terre ricoche au fil des siècles, gagnant l’Australie, l’Egypte, le Maroc, la Corée, le Caucase,  l’Anatolie…

La pomme de terre, trésor alimentaire mais aussi gastronomique

Quatrième culture vivrière au monde, « installée » dans plus de 150 pays, elle est connue aussi bien des Javanais, des Ukrainiens que des Bretons… Economique, nourrissante, facile à cultiver et peu gourmande en eau, la FAO voit en elle une possible réponse à la malnutrition et à la pauvreté : l’Organisation des Nations Unies décrète 2008 « année internationale de la pomme de terre », lançant des actions concrètes en Afrique et ailleurs pour développer encore sa culture.
Mais, forte de milliers de variétés - plus de 4000 sont conservées au Centro Internacional de la Papa, à Lima -, la pomme de terre n’est pas seulement une précieuse ressource alimentaire pour des populations précaires. Celle qui, à une époque lointaine, était accusée de tous les maux, y -compris d’être vénéneuse ou de propager la lèpre, n’a plus à démontrer ses qualités gustatives… Cuite à l’étouffée avec des bananes au Costa Rica, au four avec du riz en Iran, cuisinée au sucre et au jus de citron en Colombie, vedette du colcannon irlandais, indispensable dans les beignets de morue portugais, frites pour escorter des moules en Belgique, elle est aussi omniprésente « chez nous », en pommes dauphines, en gratin dauphinois, en robe des champs... Elève moyenne au classement des pays consommateurs par habitant, la France est pourtant celui qui a autorisé la pomme de terre à tutoyer les sommets gastronomiques, via quelques-unes de ses exceptionnelles variétés. Comme Pierre Troisgros a assis sa légende sur un plat culte, le saumon à l’oseille, Joël Robuchon a gagné ses lettres de noblesse et ses premiers galons avec sa fabuleuse purée de Ratte du Touquet…


Pour l’année internationale de la pomme de terre,
la Ratte du Touquet vous gâte !


75 ATELIERS DE CUISINE A GAGNER AVEC L’ATELIER DES CHEFS
et
520 SACS SHOPPING signés par LA DESIGNER VALERIE NYLIN
«  ces grandes dames les patates »

Où ?
Participation exclusivement sur internet,
Annonce du jeu gratuit sur les conditionnements de la Ratte du Touquet  commercialisés en GMS

Quand ?
Du 1er septembre au 28 décembre 2008 soit 17 semaines de  jeu .

Thématique ?
La Ratte du Touquet
s’invite dans les cuisines du monde.

Les cadeaux ?

• 75 cours de cuisine à l’Atelier des Chefs autour de la Ratte du Touquet : découverte de 1 à 3 des recettes sur le thème des « Cuisines du monde »
Paris, Lyon et Lille, dates prévues en décembre 2008 et janvier 2009.

520 sacs « shopping »illustrés par la designer Valérie Nylin sur le thème : « ces grandes dames les patates »

Contact presse :
Lauréda de Charnacé



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