Bienvenue sur le nouveau site de www.plateformemedia.com
Les communiqués de presse en direct
Communiqué de presse : culture

La Maison Ravier réouvre ses portes au public le 29 mars 2015, avec l'exposition « Georges Rouault, vision sur la condition humaine »

Maison Ravier

Communiqué le 04/03/2015
Avec deux nouvelles expositions en 2015, la Maison Ravier prouve une fois de plus qu'elle est un lieu vivant.
La saison culturelle débutera avec l'exposition du peintre indépendant Georges Rouault, du 29 mars au 14 juin 2015.

Georges Rouault, un peintre phare du XXe siècle

A l'occasion de sa réouverture le 29 mars prochain, la Maison Ravier proposera une exposition sur le peintre et graveur français Georges Rouault, au travers de quatre grands thèmes : « Souvenirs intimes », « Réincarnations du père Ubu », « le Cirque » et « Les Fleurs du Mal ».

Georges Rouault (1871-1958) occupe une place singulière parmi les artistes du XXe siècle. Contemporain du Cubisme, de l'Expressionisme et du Fauvisme, il n'a cependant jamais revendiqué l'appartenance à l'un de ces mouvements. Souvent catalogué peintre religieux, il est avant tout indépendant et peint ce qu'il a sous les yeux ; ses travaux révèlent ainsi une vision tragique de la réalité.

Fils d'un ébéniste, il fut ensuite élève aux Beaux-Arts dans l'atelier d'Élie Delaunay, puis de Gustave Moreau de 1892 à 1895, après avoir suivi les cours du soir des Arts décoratifs. Il côtoya Henri Matisse aux Beaux-Arts, et fut avec lui et Albert Marquet l'un des fondateurs du Salon d'Automne, exposition d'art, qui se tient, depuis, chaque année à Paris.

Georges Rouault se libère des sujets imposés des concours, suivant son inspiration : ce n'est d'ailleurs pas dans un système abstrait qu'il la trouve, mais dans la réalité la plus immédiate comme dans la spiritualité la plus élevée.
Toute sa vie, il suivra le conseil de son mentor, Gustave Moreau : « l'art n'est pas la copie de la nature mais la possibilité de s'exprimer, d'écouter sa voix intérieure ».

Découverte de l'exposition
« Georges Rouault, vision sur la condition humaine »

Georges Rouault a travaillé sans interruption pendant près de 70 ans. C'est pourquoi son œuvre est si vaste et varié, aussi bien dans les techniques que dans les sujets. Cependant, certains thèmes sont récurrents, liés à une observation critique de la société, ou encore à la mort, à la vie, à la Passion du Christ.

SOUVENIRS INTIMES
Souvenirs intimes est le titre d'un livre signé et édité par Georges Rouault en 1926, et illustré par six lithographies signées dans la pierre. Ces dernières représentent des écrivains, des peintres et des poètes : Charles Baudelaire, Gustave Moreau, André Suarès, Joris-Karl Huysmans, Léon Bloy et l'autoportrait de l'artiste.

RÉINCARNATIONS DU PÈRE UBU
La pièce de théâtre, Ubu Roi, d'Alfred Jarry est la première pièce du cycle Ubu, inspirée d'Œdipe Roi de Sophocle. Ubu est une figure tragicomique, souvent perçue comme l'archétype des effets de l'ivresse du pouvoir sur l'homme. Dans cette farce, Jarry mêle provocation, absurde, satire, parodie.
Georges Rouault entreprend les illustrations en 1913 et achève la série en 1928 ; il utilisera la photogravure pour conserver une image de base sur la plaque. Les personnages caricaturaux de la pièce font écho aux thèmes que l'artiste peint: médiocrité, lâcheté, bêtise, méchanceté, cruauté, cupidité, goût de la manipulation...

LE CIRQUE
Georges Rouault s'est toujours intéressé aux fêtes foraines et aux clowns. Dans ses tableaux, on sent la misère de ces amuseurs publics (clowns, acrobates et autres personnages du cirque) qui sont souvent le symbole de la souffrance humaine.
Le spectacle du cirque est une image du monde, lui-même n'étant rien d'autre qu'un grand théâtre. La joie et la fête que représente le cirque ne sont là que pour masquer une réalité grave, triste et misérable, celle de notre condition humaine.
Le thème du cirque occupe au moins un tiers de l'œuvre de l'artiste, auquel il faut rajouter les multiples gravures et lithographies. L'artiste n'a jamais épuisé le sujet tout au long de sa vie.

LES FLEURS DU MAL
Charles Baudelaire, profondément marqué par la mort de son père et le remariage de sa mère, est l'image type du poète blessé à vif. Il publie alors son œuvre majeure Les Fleurs du Mal (1857), l'une des plus importantes de la poésie moderne.
Comme lui, Georges Rouault met l'homme à nu et le dépeint sans fard ; sa galerie de visages (juges, filles, bourgeois...) est une véritable satire sociale. Pour ce projet d'illustrations, il ne copie pas la réalité telle qu'elle apparaît mais il écoute sa voix intérieure pour exprimer sa vision du monde et des hommes. Georges Rouault comprend de l'intérieur la sensibilité du poète, et après bien des hésitations, illustre Les Fleurs du Mal.

À propos de la Maison Ravier
Installée à Morestel, cette maison du XVIIIe siècle, aujourd'hui transformée en musée, était la demeure du peintre pré-impressionniste François-Auguste Ravier (1814-1895).
Depuis 1992, la maison abrite des expositions uniques, permettant de découvrir des artistes de talent dans un cadre pittoresque et original. L'investissement de l'association des Amis de la Maison Ravier (AMRA) a permis de promouvoir l'œuvre du peintre mais également d'organiser des expositions temporaires d'artistes régionaux, nationaux et internationaux, tels que les aquarelles de J.M. William Turner et plus récemment des sculptures de Camille Claudel.

Plus d'informations : www.maisonravier.fr
et actualités sur Facebook : https://www.facebook.com/maison.ravier


Infos pratiques :
302 rue Auguste Ravier 38510 Morestel - 04 74 80 06 80
Horaires et tarifs : Tous les jours de 14 h 30 à 18 h 30 (sauf le mardi et le 1er mai)
Entrée : 5€ / tarif réduit : 3€ / gratuit pour les moins de 18 ans
Visite commentée 8€ par personne / 4€ de 10 à 18 ans
les samedis 11 et 25 avril, 9 mai, 6 juin 2015 à 15h, sur inscription

Contact presse :
Agence PLUS2SENS
Maïlis Le Goff

En savoir plus : http://www.maisonravier.fr/


Retour page précédente

Pub
Lusopassion, le magazine des cultures lusophones LusoPassion.com, le magazine des cultures lusophones en France
Communiqués les plus consultés