La GRL (Garantie des Risques Locatifs) avait déjà montré quelques signes de faiblesse, d'où la volonté du gouvernement de la réformer. Pourtant, les annonces de Cécile Duflot, ministre du Logement et de l'Egalité des Territoire concernant cette assurance n'auront pas suffit. En effet, l'assureur Mutuelle Alsace Lorraine a décidé de ne plus proposer la GRL pour les locataires occupants déjà le bien à assurer.

Deux mutuelles proposaient ce produit aux particuliers : la Mutuelle Alsace Lorraine et la DAS du groupe MMA.
Jusque lors, un bailleur pouvait souscrire une assurance GRL pour un nouveau locataire, sous réserve de conditions de revenus, ou pour un locataire déjà en place, si celui-ci n'avait jamais été en défaut de paiement durant les 6 mois précédents.

Or en novembre 2010, la DAS a décidé le premier de cesser de proposer la GRL aux locataires déjà en place, à cause du risque trop grand que cela représente.
Finalement, la Mutuelle de l'Alsace Lorraine a décidé de suivre la même stratégie.

Cette évolution de la GRL était prévisible : fin 2011, les deux assureurs avaient déjà commencé à augmenter leurs tarifs, passant de 2,50 à 3% du loyer.
Il est donc évident que le système de la GRL ne peut continuer dans ces conditions. Ce qui explique le durcissement des conditions d'octroi de ces