Un grand nombre de morts pourraient être évités si les témoins d'accidents cardiaques étaient formés à intervenir en attendant les secours médicalisés : de moins de 2% de survie dans les cas de morts subites, nous pouvons atteindre 8 à 10 % de survie, voire 20% lorsque les victimes d'un arrêt cardiaque sont prises en charge suffisamment tôt. Chaque citoyen peut, un jour, se trouver confronté à un tel événement et ce que beaucoup ignorent, c'est qu'ils constituent le premier maillon de toute une chaîne de secours : la chaîne de survie.

Cette chaîne de survie constituée par 4 maillons se trouve déclenchée par l'alerte immédiate du 15 (SAMU) par le premier témoin. La mise en place du 2ème maillon est assurée par l'application de gestes de secourisme (libération des voies aériennes, ventilation artificielle et massage cardiaque). Le troisième maillon, représenté par la délivrance d'un choc électrique (défibrillation), constitue le seul traitement efficace face à un rythme cardiaque de fibrillation ventriculaire. Ce rythme apparaît lorsque la victime d'une mort subite cardiaque s'effondre et peut être maintenu à travers la réalisation d'un massage cardiaque et d'une ventilation artificielle. Le quatrième et dernier maillon de cette chaîne est constitué par les secours médicalisés (pompiers ou SMUR) dont l'objectif est d'apporter sur place la thérapeutique médicamenteuse de réanimation.