Les principales caractéristiques du modèle de repas français, le rôle social joué par celui-ci et l'importance de la place occupée par la viande dans le repas à la française (
http://www.la-viande.fr/l-equilibre-alimentaire), tels sont les principaux points de l'interview accordée par Pascale Hébel, la directrice du département consommation du Credoc, consultable sur le site grand public d'Interbev, l'Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes.
L'auteur du livre « Comportements et consommations alimentaires en France » explique que 95% des français déjeunent entre midi et 14h30 et que 53% d'entre eux se mettent à table à 12h30 précises. Ces chiffres confirment que pour les français le repas occupe toujours une place prépondérante en France contrairement aux pays anglo-saxons ou scandinaves où certains se limitent à un ou deux véritables repas par jour.
L'auteur souligne aussi le fait que, pour la plupart des familles françaises, le repas est avant tout considéré comme un moment privilégié de convivialité qui favorise les échanges, un prétexte pour se parler car on parle de ce que l'on mange. Et même si l'on remarque que la phase d'adolescence peut favoriser, chez certains, l'adoption d'un comportement alimentaire contestataire, il est aussi à noter que l'adhésion au schéma alimentaire français reste intacte et inchangée pour les adultes.
Abordant le point relatif à la place structurante occupée par la viande (
http://www.la-viande.fr/) dans la composition des repas français, la directrice du département consommation du Credoc, affirme que malgré la baisse de la consommation de viande, celle-ci reste néanmoins la base de tout repas à la française. Elle explique que cette baisse de consommation de viande (
http://www.la-viande.fr/niveaux-de-consommation-de-la-viande-en-france) par le fait que les français vont de plus en plus vers un repas plus ouvert vers le mélange des aliments, un repas composé de plats plus diversifiés.
Retrouvez l'intégralité de l'interview sur :
www.la-viande.fr/le-repas-la-francaise