A deux jours des élections européennes,
le 5 juin 2009 à 14h00 à St Quentin Fallavier (38) au Médian
à l’occasion de son Assemblée Générale des Syndicats la CFDT Rhône-Alpes revient sur la crise économique et les réponses possibles au niveau européen.
Le 14 mai à Madrid, le 15 à Bruxelles, le 16 à Prague et à Berlin, à l’appel de la CES (Confédération européenne des syndicats) 350 000 personnes ont revendiqué un plan d’action face à la crise, qui doit permettre d’aboutir à une nouvelle donne sociale par une relance de l’économie pour des emplois de qualité, tout en assurant une cohésion sociale par une répartition équitable des richesses, un soutien au pouvoir d’achat et une protection sociale et des services publics de qualité.
Pour la CFDT, ces quatre manifestations européennes s’inscrivent dans la continuité des mobilisations engagées par les huit organisations syndicales françaises. Ces revendications font écho à celles de la plate-forme intersyndicale du 5 janvier et la complètent.
- Elles doivent aboutir à des résultats concrets pour les salariés.
- C’est aussi, à plus long terme, ouvrir des perspectives à une Europe active jouant un rôle de premier plan dans le monde, pour un développement économique durable ou pour la prise en compte du social dans les règles du commerce mondial…
- Et finalement, c’est redonner confiance aux citoyens qui ont besoin, plus que jamais, d’un nouveau souffle européen, faisant vivre nos valeurs communes de solidarité et de démocratie.
Dans un contexte de crise financière, économique sociale mondiale qui traduit les excès du capitalisme, les réponses apportées par l’Union Européenne, ces derniers mois, n’ont pas fait apparaître une politique de relance coordonnée et ambitieuse :
- Elle doit s’orienter vers un modèle de croissance durable. Un tel changement politique implique, en outre, une nouvelle stratégie européenne en matière de politique industrielle. Elle doit reposer sur l’innovation, la recherche et développement, mais aussi sur des politiques de relance sectorielles coordonnées (automobile, énergies renouvelables, chimie, …).
- Une politique de l’emploi doit accompagner ces démarches. Aider les entreprises à soutenir l’emploi dans cette période de crise, soutenir les secteurs fragilisés. Dans le même temps, l’Union Européenne doit donner les moyens aux organisations syndicales d’anticiper les restructurations. Cela nécessite de revoir la gouvernance des entreprises, la gestion des risques et les relations avec toutes les parties prenantes.
Le Parlement européen a un rôle essentiel de décision et d’impulsion pour relever ces défis,. Il l’a démontré en modifiant les propositions de la Commission concernant par exemple la directive Bolkenstein ou encore celle sur le temps de travail. D’autant plus que 80 % des textes européens sont transposés dans les droits nationaux.
Voter le 7 juin c’est peser démocratiquement pour les choix futurs en Europe et en France. Ce vote est d’autant plus important que les pouvoirs du Parlement européen seront renforcés lorsque le traité de Lisbonne entrera en application.
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