C'est une reconnaissance au plus haut niveau de la qualité du travail accompli par tous au sein de l'école, qui a conduit à un développement extrêmement rapide de l'ESDES dans un contexte de moyens réduits et de forte concurrence, sans sacrifier ni son niveau d'exigence ni ses spécificités.

C'est aussi pour l’école l'aboutissement d'un processus entamé à l'automne 2006 par la remise par l'ESDES d'un rapport d'auto-évaluation, suivi d'un audit approfondi réalisé en février 2007 par trois directeurs d'écoles (ESC Grenoble, Bordeaux Ecole de Management et Ecole Centrale d'Electronique).
Le rapport des auditeurs a été très positif, soulignant notamment le dynamisme, le  sens de la qualité et l'implication des diverses parties prenantes de l'école (personnels administratif et enseignant, étudiants), et trouvant même au sein de l'ESDES un esprit "start-up" !

Quelles vont être les conséquences de cette entrée dans le "club" des Grandes Ecoles ?

- en termes d'image : même si l'appellation de Grande Ecole est employée assez largement, beaucoup considèrent, en France et encore plus à l'étranger, que seules les écoles membres de la Conférence méritent vraiment cette dénomination. Le fait d'être membre de la CGE joue donc le rôle d'un label de qualité, au même titre que le visa et le grade de master.
NB : à l'étranger, et notamment dans le monde anglo-saxon, le terme "Grande Ecole" est considéré comme tellement spécifique à la France qu'il n'est pas traduit !

- en termes de réseau et d'ouverture : à l'image de ce qui se fait à l'AGERA au niveau régional, il y a non seulement des réunions des directeurs mais aussi plusieurs commissions thématiques (communication, international,...) où se retrouvent les différents responsables concernés des différentes écoles.
C'est donc pour l'ESDES la possibilité de nouer de nombreux liens avec les autres écoles.

- la CGE possède des intitulés de diplômes propres, que seules les écoles membres peuvent mettre en œuvre : Mastère Spécialisé, MSc, Badge (formation continue)




Association de statut privé, la CGE regroupe 164 écoles d'ingénieurs, 20 écoles "d'enseignement particulier" (Beaux-arts, Greffes, Magistrature, ENA,...) et maintenant 33 (avec l'ESDES !) écoles de management.
Ces dernières sont regroupées au sein du "Chapitre des Ecoles de Management",  qui traite des questions spécifiques à cette catégorie d'écoles ; le président du Chapitre est actuellement Andrés ATENZA, directeur de l'ESC Clermont. 
Le Président de la Conférence est Christian MARGARIA, directeur général de l'Institut National des Télécommunications (Evry).


La CGE a un poids important au sein de l'enseignement supérieur français et jouit d'un grand rayonnement international, car le modèle français de la "Grande Ecole" fait référence dans le monde :

elle émet des opinions et des recommandations très écoutées par les pouvoirs publics, qui la consultent régulièrement,

elle suscite des réflexions approfondies sur les grandes questions touchant l'enseignement supérieur (international, égalité homme-femme, apprentissage, ouverture sociale des écoles, insertion des jeunes diplômés,...)

elle est un cadre de coopération entre les écoles membres et entretient un réseau international diversifié

elle publie de nombreux rapports et études, et une lettre mensuelle, disponibles sur son site : www.cge.asso.fr