Nos sociétés innovent, créent des richesses, mais doivent dans le même
temps affronter de nouvelles menaces induites par les progrès technologiques et
les avancées sociétales. Ces risques, parfois diffus et difficilement
perceptibles, touchent tout à la fois l'environnement (pollution, réchauffement
climatique, accidents nucléaires), la santé (pandémies, exposition aux
nanoparticules, aux rayonnements ionisants et aux ondes électromagnétiques) et
notre sécurité (protection des données des entreprises et des individus
notamment).
La chaire « Risques émergents et
technologies, de la gestion technologique à la régulation sociale »
souhaite établir un débat public sur ces sujets et développer l'interaction de la
communauté scientifique et des acteurs politiques, économiques et citoyens de
la Région des Pays de la Loire, partenaire du projet à hauteur de 380 K€
pour une durée de 3 ans.
L'École des
Mines de Nantes pilote de la culture et du savoir autour du risque
Portée par le département en Sciences Sociales et de Gestion (SSG),
cette nouvelle chaire privilégie une approche interdisciplinaire et s'appuiera
largement sur les travaux développés par les autres départements de l'école. La
sécurité des données pour le département Automatique, Productique et
Informatique, la maîtrise des enjeux industriels, scientifiques et sociétaux
liés au nucléaire et des risques induits avec SUBATECH (Mines Nantes,
Université de Nantes, CNRS-IN2P3) et enfin, l'expertise en matière d'impact
environnemental avec le Département Systèmes Énergétiques et Environnement
(DSEE) - UMR GEPEA.
« L'enjeu
est d'interroger les frontières et le partage de la gestion du risque entre les
parties prenantes, mais aussi de fixer les modalités de régulation du risque
entre les pouvoirs publics, le savoir scientifique et la sphère
citoyenne », expose Sophie Bretesché, enseignant-chercheur au
SSG et animatrice de la nouvelle chaire. Cette ambition passe par l'intégration
de ces thématiques à la formation des élèves ingénieurs de l'École des Mines de
Nantes, mais aussi par l'organisation d'un réseau scientifique à l'échelle du
territoire et la sensibilisation des citoyens dans la prévention et les
réponses face à ces risques. Plusieurs actions sont déjà planifiées en ce sens,
comme l'organisation de journées thématiques, de débats citoyens ainsi que la
venue d'intervenants prestigieux issus d'universités et de grandes écoles nationales
et internationales.
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À propos de Mines Nantes
L'École des Mines
de Nantes est une école d'ingénieurs généralistes qui dépend du ministère de l'Économie,
de l'Industrie et du Numérique. Elle a construit son offre de formation en
s'appuyant sur ses relations avec le monde de l'entreprise, de l'enseignement
supérieur et de la recherche. Forte d'une riche expérience en ingénierie
pédagogique, l'École propose cinq types de diplômes : ingénieur, ingénieur par
apprentissage spécialisé en ingénierie logicielle, masters internationaux,
doctorat, masters cohabilités. L'École accueille plus de 1000 élèves dans ses
différentes formations.
L'école forme des
ingénieurs en s'appuyant sur une recherche de pointe.
Ses domaines
d'excellence se regroupent en deux grands pôles :
· Les sciences et
technologies de l'énergie et de l'environnement : énergétique, biocarburants, génie des procédés
pour l'environnement,
physique subatomique fondamentale et nucléaire pour l'énergie, l'environnement, la santé et la société
· Les sciences et technologies de l'information : informatique, systèmes d'information, automatique, productique, logistique
L'École est organisée en quatre
départements de recherche intégrés dans des UMR toutes évaluées A ou A+ :
· Département Sciences sociales et de gestion (EA LEMNA)
· Département Systèmes énergétiques et environnement (UMR GEPEA)
· Département Automatique Productique et Informatique (UMR IRCCYN, UMR LINA)
· Laboratoire Physique subatomique et technologies associées (UMR SUBATECH)
Contact presse :
Laurence Le Masle
Green Lemon Communication