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Communiqué de presse : culture

L'Attraction de l'espace - Au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau !

Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne Métropole

Communiqué le 16/09/2009
Autour du thème universel de la conquête de l'espace imaginaire ou réelle, l'exposition met en dialogue des œuvres d’artistes, de photographes, d'architectes, de designers avec des travaux ou des outils scientifiques. Cette invitation au voyage s'attache à l’éternelle poursuite d’absolu, aux tentatives incessantes d’exprimer l’inaccessible qui se manifestent dans les œuvres de certains parmi les plus grands artistes en regard des progrès scientifiques depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à nos jours.


Expositions de rentrée
L’attraction de l’espace - Au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau !
14 septembre 2009 - 10 janvier 2010

Pierre Coulibeuf, Dans le labyrinthe
Marina Perez Simao, Lauréate du 1er Prix des Partenaires
19 septembre – 10 janvier 2010

Vernissage, vendredi 18 septembre à 18h

Cet automne, le Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole propose une grande exposition collective sur la quasi-totalité de sa surface d’exposition et parallèlement Pierre Coulibeuf et Marina Perez Simao présentent leurs travaux récents.

L’attraction de l’espace rassemble les œuvres et travaux d’artistes, de scientifiques, d’écrivains, de musiciens autour du thème universel de l’espace. A l’occasion de la célébration du 40e anniversaire du premier pas de l’homme sur la Lune et de l’organisation de l’Année mondiale de l’astronomie, cette exposition a pour ambition d’offrir au public un ensemble inédit de témoignages historiques, scientifiques et artistiques des multiples facettes de la grande aventure qu’est la conquête de l’espace depuis le XIXe siècle.

Tout au long du parcours de l’exposition, organisé selon des thématiques, se côtoient des documents et objets scientifiques et historiques (images, textes, dessins) ainsi que des œuvres d’artistes, d’architectes et de designers. Avec quatre décennies de recul, les images et films réalisés lors de la première marche lunaire fascinent encore et ont modifié le regard des hommes sur leur planète. Par delà les émotions suscitées par les découvertes et favorisées par la diffusion des dessins, des photographies, des films, les avancées scientifiques ont eu des retentissements multiples sur le développement de la Terre. La quête des autres mondes, depuis des siècles, a permis aux humains de mieux appréhender leur territoire. Les artistes ont parfois paru précéder les scientifiques, ils ont travaillé en connivence avec leurs découvertes ou adopté des méthodologies d’investigations similaires. L’exposition mettra en valeur l’éternelle poursuite d’absolu, les tentatives incessantes afin d’exprimer l’inaccessible qui se manifeste dans les œuvres de certains parmi les plus grands artistes des XXe et XXIe siècles.

Les vers de Charles Baudelaire (Le voyage, Les Fleurs du mal), Au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau ! servent de fil conducteur à l’exposition qui débute avec une œuvre récente d’Angela Bulloch, Night Sky  et le calendrier lunaire gallo-romain de Coligny, deux œuvres qui invitent à l’observation de la voûte céleste.
Le Cabinet d’amateur du XIXe siècle et les premiers témoignages photographiques de Nadar puis des scientifiques Rutherford, Loewy et Puiseux ou encore Paul et Prosper Henry, proposent au visiteur de remonter le temps. L’épais mystère et les hypothèses les plus folles qui ont entouré l’effervescence des débuts de la conquête spatiale, trouvent une magnifique illustration avec l’affaire des canaux de Mars qui a agité les académies des sciences au tournant du siècle, et profondément marqué l’imaginaire des écrivains (La Guerre des mondes) et des artistes.
C’est aussi l’épanouissement des grandes utopies avec les Russes Constantin Tsiolkovski et Kasimir Malevitch qui partagent les mêmes aspirations. Tandis que le public observe le passage des comètes (photographies d’Eugène Atget), les artistes au début du XXe siècle comme les futuristes italiens (mouvement largement documenté par de nombreuses œuvres et publications) et les autres avant-gardes européennes se passionnent aussi pour la question.
A partir des années 1950-1960 et les premiers pas de l’homme sur la Lune, l’espace devient un véritable terrain d’expérimentation artistique avec notamment les œuvres d’Yves Klein, de Paul Van Hoeydonck, ou une référence comme pour l’architecte Jean-Louis Chanéac. Les photographies de la NASA, très largement diffusées, contribuent à faire de l’espace un lieu qui n’est plus uniquement réservé à une élite scientifique et cultivée. Beaucoup d’artistes s’en emparent : Hans Hartung, Bernard Rancillac, Alain Jacquet mais aussi Gerhard Richter et Nam June Paik.
Les artistes de l’art conceptuel et du Land Art comme Robert Smithson, adoptent des stratégies d’investigations similaires à celles pratiquées par la NASA. De même James Turell, de formation scientifique, ou Robert Morris réalisent des œuvres tournées vers l’espace, l’infini, les étoiles, dans de grandes étendues désertiques : photos et films deviendront des médiums privilégiés pour en témoigner.
Aujourd’hui, Christian Waldvogel ou Basserode réinterprètent cette notion d’infini avec les techniques contemporaines que sont la vidéo et l’installation. Joan Fontcuberta, Mélik Ohanian et Wolfgang Tillmans ont une vision plus distanciée.
Le parcours est par ailleurs émaillé de la présentation d’une sélection d’objets de design avec les créations de Roger Tallon, Pierre Paulin ou Coop Himmelbau. Ponctueront ce parcours, au côté de témoignages scientifiques de l’exploration spatiale (robot Rover martien du CNES), des références du domaine de la bande dessinée, de la littérature classique ou de la science fiction.
Catalogue à paraître le 18 septembre 2009 (sous réserve) aux éditions Silvana.
Martine Dancer, conservateur du Patrimoine, est commissaire de cette exposition assistée de Jacques Beauffet, conservateur en chef honoraire, Julien Faure-Conorton, doctorant, Jacques Guarinos, Directeur de l’Astronef, Victor Martin-Malburet, collectionneur.
L’exposition a bénéficié du concours scientifique de l’Observatoire de Paris et de son président Daniel Egret, d’André Masson, ancien directeur général d’Angénieux, de Peter Neivert coordinateur au Nasa Planetary Data Center, de l'Observatoire de l'Espace du CNES et de son responsable Gérard Azoulay et de Gérard Conio, professeur émérite.
Le Musée Joseph Déchelette à Roanne présente du 20 septembre 2009 au 28 février 2010, Clair de Lune, un volet plus historique de ce thème avec des œuvres d’artistes fascinés par l’espace de l’antiquité à la fin du XIXe siècle.

(visuels : photographie de la Nasa CS51768, collection privée ; Kasimir Malevitch, livre, 1920, collection privée et Radio Weltron, collection Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole, photos Yves Bresson)
Programmation culturelle
 Samedi 19 et dimanche 20 septembre, Journées européennes du patrimoine, entrée et visites gratuites pour tous.
 Vendredi 27 et samedi 28 novembre, colloque et journée grand public avec différentes interventions, rencontres, débats, activités.
 Lectures de  textes, Roland Boully, comédien (à 14h30 les 26/09/09, 14/11/09, 5/12/09, 8/01/10).
♫ Partenariats avec le Rhino Jazz Festival 11/10/09, l’Opéra Théâtre de Saint-Etienne 15/11/09, le festival Scène de Méninges 20/11/09 et l’Ensemble orchestral contemporain 8/01/10.
 Ateliers de pratiques artistiques pour enfants et adultes, le mercredi, le week-end et pendant les vacances scolaires.
Toute la programmation culturelle sur : www.mam-st-etienne.fr rubrique agenda.

Parallèlement deux autres expositions sont présentées :

Pierre Coulibeuf, Dans le labyrinthe
Pierre Coulibeuf (né en 1949 à Elbeuf, en Normandie). Cinéaste et plasticien, il réalise à partir de 1987 des fictions expérimentales qui investissent savamment le champ de l’art, et dans lesquelles les changements d’identité, le dédoublement, la métamorphose affectent les univers et les artistes qui inspirent ses oeuvres. Ses nombreux films tournés en 16 et 35mm, parmi lesquels on peut citer Klossowski-peintre exorciste (1987-1988), L’Homme noir (1993-98), Balkan Baroque (1999), Lost Paradise, Les Guerriers de la beauté (2002), ou encore Somewhere in between (2004) et Amour Neutre (2005), ont été présentés dans de nombreux festivals internationaux de cinéma, puis sous forme de films-installations dans le réseau de l’art contemporain. Ses œuvres sont entrées dans de grandes collections en France et à l’étranger.
Pierre Coulibeuf présente au Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole ses dernières productions au sein d’une exposition-installation dans différents espaces du musée, dont le titre-concept est Dans le labyrinthe. L’artiste décrit un monde fait de « signes obscurs, de figures mouvantes, étranges », un monde devenu fable, qui offre au visiteur de multiples rencontres imaginaires. Les diverses réalités de l’art : photographie, cinéma, littérature, musique, danse, sont présentes dans les œuvres exposées à différents endroits du Musée, dans le Cabinet d’arts graphiques notamment, avec Dédale (2009), film-installation composé d’une série de photographies et de quatre images en mouvement. (Commande de la Fondation Iberê Camargo, à Porto Alegre au Brésil, Dédale  y est exposée depuis le 4 juin dernier. L’exposition a été labellisée ‘Année de la France au Brésil’). Autres œuvres exposées à Saint-Etienne  :  Delectatio morosa (1988/2006), image emblématique produite à partir du film Klossowski-peintre exorciste, ou le film-installation Crossover (2009) dans l’Auditorium.








« Des territoires se chevauchent, se croisent ou encore s’interpénètrent dans l’espace propre du cinéma. La dynamique mentale qui innerve l’œuvre filmique recomposée dans l’espace d’exposition met les réalités de l’art en mouvement, brouille les codes et les frontières ; elle suggère ainsi des possibilités d’expression nouvelles, propose des interprétations du monde, invente une réalité autre, sensible, multidirectionnelle, ouverte à l’activité combinatoire du regardeur. » (Pierre Coulibeuf).
L’exposition sera présentée à partir du 12 avril 2010 au Museu Colecçao Berardo de Lisbonne (Portugal).

Catalogue à paraître aux éditions Silvana, 96 pages, illustrations couleurs, textes de Lorand Hegyi et Jean-François Chougnet (français-anglais).


Marina Perez Simao
Lauréate du 1er Prix des Partenaires du Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole

Le Club des Partenaires du Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole, créé en 2006 et qui regroupe une douzaine d’entreprises mécènes de la région stéphanoise, a pour objectif de contribuer au rayonnement du Musée sur le territoire et en France par différentes actions de communication et de soutien aux activités artistiques. En 2009, il a décidé de créer le Prix des Partenaires, attribué à un jeune artiste qui vit et travaille en France. Ce nouveau prix consiste en une exposition au Musée d’Art Moderne accompagnée d’une publication. Les critères de sélection retenus pour cette première édition étaient : la place importante du dessin dans le travail de l’artiste, une maturité technique, la cohérence de sa carrière, un langage authentique et une narrative profonde qui raconte notre époque.

Le prix a été attribué à l’unanimité à Marina Perez Simao par un jury composé de, Henri-François Debailleux (journaliste, Libération), Nicole Dupain (journaliste, Le Progrès - Saint-Etienne), Lorand Hegyi (directeur du Musée d’Art Moderne), Didier Michel (Président du Club des Partenaires) et Pauline Vidal (critique d’art).
Le travail  de Marina Perez Simao (né en 1980 au Brésil), d’une très grande finesse, centré sur la figure humaine, se développe sur plusieurs registres aux influences riches et diverses liées à son parcours et sa formation. Ses délicats dessins sur toutes les sortes de papier représentent des figures féminines issues d’un imaginaire où se mêlent les contes de fées, les albums de famille, des expériences intimes du quotidien. La très grande sensibilité de l’artiste se retrouve dans sa technique avec des transparences de papier, une palette de couleurs douces et sensuelles, des contours flous, un jeu sur l’inachèvement. Le jury a souhaité par ce prix encourager cette jeune artiste dans ses recherches, lui donner l’opportunité d’une première exposition personnelle dans un musée, et lui offrir une première publication essentielle pour la diffusion de son travail.
Elle présentera ses œuvres les plus récentes actuellement en cours de production.
Catalogue à paraître aux éditions Silvana.

Prochaines expositions (sous réserve de modifications)
Du 5 février au 18 avril 2010
Loris Cecchini
Adrian Schiess
Igor & Svetlanan Kopystiansky
Erik Dietman (Cabinet d’arts graphiques)

Horaires d’ouverture
Du mercredi au lundi de 10h à 18h sans interruption. Fermé le mardi.
Fermeture les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre, 25 décembre.
Journées du patrimoine 2009
Samedi 19 et dimanche 20 septembre 2009, entrée gratuite tout le week-end.
Visites guidées
Mercredi et samedi à 14h30
Dimanche et jours fériés à 11h, 14h30 et 16h30.
Visites tous les jours à 14h30 en juillet et en août.
Tarifs
Entrée : 5 €  / Tarif réduit : 4 €
Entrée et visite guidée : 6 € / Tarif réduit : 4,50 €
Gratuit -12 ans et pour tous le 1er dimanche du mois.
Programmation culturelle sur www.mam-st-etienne.fr rubrique agenda

Adresse postale :
La Terrasse
BP 80241
42006 Saint-Etienne cedex 1
Adresse GPS et itinéraire :
Rue Fernand Léger
42270 Saint-Priest-en-Jarez
Tél. +33 (0)4 77 79 52 52
Fax +33 (0)4 77 79 52 50
mam@agglo-st-etienne.fr
www.mam-st-etienne.fr

Contact presse :
Alicia Treppoz-Vielle, +33 4 77 91 60 40



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