Depuis quelques années déjà, internet envahit peu à peu les foyers domestiques comme l'avait fait autrefois la radio et puis la télévision.

De plus en plus de jeunes adolescents ont désormais accès à ce réseau via l'ordinateur, ils passent ainsi toujours plus de temps devant l'écran de l'ordinateur, à faire mille et une choses que les parents, souvent par manque de connaissances, ne peuvent pas comprendre. Certains vont mettre un contrôle parental mais n'essayent pas de connaitre les habitudes de leurs enfants.
Ce phénomène de masse implique que l'on se pose à présent quelques questions sur les habitudes des jeunes avec internet. Nous voyons tous, dans notre entourage, des adolescents qui passent des heures à chatter le soir sur les messageries instantanées ou les réseaux sociaux, en compagnie de l'on ne sait qui.
Lorsque nous décidons d'aller faire un tour sur le web, bien des phénomènes peuvent nous sembler étrange. En quelques clics, on peut trouver prendre un professeur qui fait des cours à domicile pour ses enfants, faire ses courses, lire le journal, apprendre l'anglais en ligne. Mais avec une simple recherche sur notre animal favori, on peut tomber sur des sites douteux, ou tout simplement recevoir un mail anodin qui nous invite à confirmer sur un site notre code d'accès à notre banque en ligne.

L'utilité et l'efficacité d'internet n'est pas à remettre en cause mais il faut rester vigilant sur notre utilisation et sur l'utilisation d'internet par nos enfants. N'est-il pas tout aussi étonnant de croire être en communication avec un adolescent qui s'avère finalement être âgé de 69 ans? Internet regorge de pièges et de dangers de toutes sortes, dont les jeunes sont sûrement les innocentes victimes. Plusieurs terrains d'étude peuvent être envisagés sur la pratique des jeunes envers internet. Il serait intéressant d'étudier dans un premier temps le mineur en tant qu'auteur de cybercriminalité. Nous observerons ainsi sa pratique du téléchargement d'œuvres protégées par le droit d'auteur (musique, films, logiciels…).

Nous aurions également pu aborder dans cette partie la problématique du hacking, même si la pratique est plus marginale. Dans un second temps, l'étude pourrait aborder la question du mineur victime du net.

Un autre angle d'étude envisageable est les jeux en ligne, les systèmes de messagerie ou encore les contenus illicites sur l'internet.
Faut-il réagir ou laisser faire ? Vers quel type de prévention, si nous sommes convaincus qu'il en existe une, devons-nous désormais nous tourner ?