Bron, le 5 mai 2008

Réaction au communiqué de M. Eric Lafond en date du 1er mai 2008 relatif aux investitures démocrates pour les prochaines élections partielles dans le Rhône

Contrairement à ce que laisse supposer le communiqué diffusé par M. Eric Lafond ce 1er mai 2008, le Mouvement Démocrate n’a pour l’instant investi ni soutenu aucun des candidats pour l’élection cantonale partielle dans le Vème canton du Rhône.

Plusieurs adhérents, tous fondateurs du MoDem, ont décidé de se présenter en concurrents devant les électeurs, reflétant un débat interne malheureusement inabouti. Notre famille politique, en plus des citoyens qui en sont les premières victimes, ne peut que s’en attrister. Thomas Rudigoz et Anne Pellet ont tous deux émis la demande de porter les couleurs du Mouvement Démocrate. Marc Augoyard a, lui, demandé un soutien des élus de la majorité départementale composite.

Les instances nationales n’ont officiellement tranché en faveur d’aucune de ces candidatures. Eric Lafond soutient l’une d’elles à titre personnel et souhaite une décision nationale en ce sens.
Sa voix n’engage pas et ne s’apparente pas à la voix officielle du Mouvement Démocrate.

Ce correctif est apporté après consultation téléphonique de M. Eric Lafond qui, s’il reconnait l’absence d’investiture ainsi que son illégitimité à l’attribuer, n’a pas souhaité revenir de lui-même sur la tournure de ses propos, ce vraisemblablement afin de pousser le national à une décision.

Il est important et de notre devoir d’apporter à nos adhérents et électeurs la transparence et la lisibilité qu’ils sont en droit d’attendre, avant de solliciter leur énergie militante et citoyenne.

La situation concernant la candidature démocrate aux législatives partielles de la 11ème circonscription est elle plus évidente. Il s’agit de la reconduction de Blandine Martin dans la fonction qui lui avait été attribuée en 2007. Une confirmation imminente de son investiture est à souhaiter.

Un appel aux instances nationales du Mouvement est formulé pour clarification, quant bien même cela tiendrait à confirmer l’absence d’une attribution de l’investiture démocrate.

François-Xavier Pénicaud.