Lyon, le 27 avril 2015
COMMUNIQUE DE PRESSE
Installation de la dernière œuvre du projet Rives de Saône (1ere phase)
Le jeu de la vie par MeschaC GABA sur la promenade du Bas-port GilLet
4e arrondissement
Le premier acte du projet Rives de Saône se finalise actuellement sur le bas-port Gillet avec l'installation de l'œuvre de l'artiste Meschac Gaba "Le jeu de la vie". 10 marelles seront en effet visibles dès la mi-mai sur cette section des Rives située de part et d'autre du Pont Schuman (section dont les travaux d'aménagement se sont achevés en février dernier). C'est la dernière œuvre qu'il restait à installer sur la promenade ouverte depuis septembre 2013.
Ainsi, c'est donc la totalité des 23 œuvres d'art imaginées par 12 artistes internationaux qui seront prochainement visibles le long des 15 km de Rives de Saône réaménagées du centre de Lyon et jusqu'à Rochetaillée-sur-Saône.
Concernant l'œuvre "Le Jeu de la vie", l'artiste Meschac Gabac développe de façon nouvelle son approche du jeu en réunissant 10 marelles toutes de formes différentes et réalisées en mosaïque, sur le bas port Gillet. Seule l'une d'entre elle, la marelle cœur, est d'ores et déjà visible au pied du Pont Masaryk. Avec l'achèvement de l'aménagement du bas port Gillet de part et d'autres du Pont Schumann, les 9 autres marelles peuvent désormais prendre place sur cet espace public.
À travers un jeu universel et populaire, s'adressant aux enfants comme aux adultes, l'artiste célèbre le dialogue des cultures et invite à l'échange. Si certaines formes de marelles existaient déjà, d'autres ont été imaginées par l'artiste, invitant les joueurs à inventer leurs propres règles, laissant libre cours à leur créativité. Jeu universel et populaire, la marelle invite – comme l'art – à la rencontre et au partage.
Chaque case constitue en effet un pays, chaque trait symbolise une frontière. Des blasons de la région lyonnaise et de divers espaces francophones réalisés en mosaïque par le mosaïste Stéphane Perez Spiro installé à la Croix-Rousse, ornent les marelles. Derrière la dimension ludique se cache ainsi une réflexion sur le territoire et plus spécifiquement sur la notion de frontières avec des œuvres qui se situent d'ailleurs à la frontière des rives naturelles et urbaines ainsi qu'à la frontière des bas ports urbains et de la Saône plus bucolique. Les décorations comprennent également des éléments liés à la faune et à la flore, une autre manière de ramener la nature en ville, en cohérence avec le projet Rives de Saône.
Zoom sur la marelle Serpentine / début de l'installation le 28 avril 2015
L'une des marelles a été réalisée par les élèves de l'école des Entrepôts située à proximité du bas port-Gillet. En associant des enfants à la réalisation de son œuvre (les dessins qui constituent les cases de la marelle), Meschac Gaba entend ainsi contribuer à la mémoire collective du site, et donc au respect et à l'appropriation de ses aménagements et de ses œuvres par des enfants, futurs citoyens de Lyon.
L'installation de cette marelle est l'aboutissement d'un projet mené avec l'école sur 2 ans. A la fin de l'année scolaire 2014, les élèves ont rendu leurs dessins afin qu'ils soient transformés en mosaïques par le mosaïste Stéphane Perez Spiro.
L'installation de l'œuvre in situ débutera ce 28 avril au niveau de la rampe qui descend du parvis Masaryk vers le bas-port. Les enfants de l'école des Entrepôts seront présents lors de cette pose. Il faudra ensuite attendre 15 jours pour que l'œuvre "sèche" et qu'elle puisse être dévoilée définitivement au vu des promeneurs.