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Communiqué de presse : culture

Ingres et l'Italie, une conférence à ne pas manquer

SOCIETE DES AMIS DES MUSEES DE BORDEAUX

Communiqué le 12/01/2012
Ingres et l'Italie
VENDREDI 13 JANVIER 2012

A 18 heures, Athénée Père Joseph Wrésinsky, place Saint Christoly, Bordeaux.

Ingres et l'Italie

Avec
Maria-Teresa Caracciolo
Chargée de recherches au CRNS, rattachée à l'Université de Lille
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Historienne de l'art, Maria-Teresa Caracciolo est spécialiste de l'époque Empire et des relations franco-italiennes au 18e et au 19e siècle. Auteur d'ouvrages, dont Giuseppe Cades (1750-1799), et la Rome de son temps paru chez Arthéna en 1992,  elle reçut le prix Italiques à Rome en 2006 pour l'ensemble de ses travaux dont son livre Disegni di Jean-Baptiste Wicar, 2 volumes, Electa 2003 et Electa 2005. Chargée de recherche au CRNS, elle est également membre de direction de la revue Les Cahiers d'Histoire de l'art.
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Ingres se rendit deux fois à Rome. Son premier séjour se déroula de 1804 à 1824. Il était âgé à ce moment là de vingt-six ans et avait remporté le Premier Prix de Rome qui faisait de lui un pensionnaire de l'Académie de France. Le temps de la pension était de quatre ans, mais l'artiste demeura dans la ville dix ans de plus en vivant de commandes qui lui étaient assurées par la colonie française qui s'était implantée dans la ville pontificale. En 1820, il se rendit à Florence où il résida quatre ans. Dans cet ancien berceau de l'art italien, Ingres y peignit quelques-une de ses œuvres les plus significatives qui assurèrent son succès au Salon de Paris, où il revint en 1824.
En 1834, après le départ d'Horace Vernet de la Villa Médicis, dont le poste de directeur est vacant, c'est Ingres qui posa sa candidature et qui fut nommé Directeur.

Son travail fut considérable. Pour lui Rome et Florence renfermaient les vrais trésors de la beauté, les modèles antiques et modernes avec lesquels tout grand artiste devait se mesurer.

Ainsi que l'écrivait Georges Vigne, qui fut conservateur du musée Ingres à Montauban, « il n'y a pas de dessins mineurs dans le travail d'Ingres. Comprendre Ingres signifie le suivre tout au long de son parcours de dessinateur ». Claquemuré dans son atelier où règnent rigueur et austérité, Ingres sait aussi insuffler à ses œuvres outre cet idéal du beau, « une extrême sensibilité qui se mêle à une volonté puissante ». C'est certainement dans le corps humain qu'Ingres s'accorde le plus de liberté avec la nature, il le modifie, il l'allonge, il y ajoute des vertèbres supplémentaire comme dans la « Grande Odalisque ». Mais il n'y a pas que cela. L'émotion qu'Ingres éprouve pour la femme bouscule le schéma classique et lui substitue l'audace et la douceur de la chair rêvée.

Bibliographie :
Vigne (Georges), Dessins d'Ingres, Gallimard, Paris, 1995
Vigne (Georges), Le retour à Rome de Monsieur Ingres, Espace Electra, Paris, 1994

Contact : 05 56 08 80 24/06 65 67 58 18
E-mail : amis@amis-musees-bordeaux.com
Site internet : www.amis-musees-bordeaux.com
Gratuit pour les adhérents ; Pour les non-adhérents : 5€ adultes ; 2€ étudiants

Contact presse :
Marie-Claire Mansencal



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