C'est à distance que j'ai partiellement suivi les échanges du Congrès de l'UDF et du Mouvement démocrate, réunis à Villepinte ces 1er et 2 décembre 2007.
Je continue de penser cette aventure comme dramatique au sens où elle aboutit à la mise à mort de l'UDF, famille politique à laquelle j'ai adhéré en 1998 et de laquelle j'ai été mis à pied sans aucune formule de politesse en juin 2007, pour avoir indiqué que je voterai pour Nicolas SARKOZY au second tour après avoir voté pour François BAYROU au premier.
A aucun moment depuis le mois de mai 2007 je n'ai eu à regretter cette prise de position.
Mais la disparition corps et biens de l'UDF, ainsi que l'éclatement du centre en plusieurs familles politiques n'est pas une bonne nouvelle pour le pays.
C'est l'abandon d'un héritage de trente ans, d'hommes et de femmes politiques qui ont profondément apporté à notre pays : Valéry GISCARD d'ESTAING, Simone VEIL, Raymond BARRE, Jean LECANUET...
Pour s'en convaincre, il suffit d'écouter François BAYROU appeler à un "changement de fond, plus qu'à un changement de forme."
Je le regrette vivement, et je voulais le redire publiquement à l'occasion de la création du MoDem.
A 100 jours du premier tour des élections municipales et cantonales, j'ai un autre regret, qui est celui de voir ces élections se politiser à outrance, y compris dans notre département et dans notre vallée de l'Arve.
J'ai toujours pensé qu'il était nécessaire que les élections locales se décident prioritairement en fonction de la personnalité des candidats et de la qualité des projets.
A l'exception des grandes villes, il serait de mon point de vue préférable de tenir la politique partisane nationale à l'écart des élections locales.
Je pense même que dans les élections municipales et cantonales à venir, il faut d'une part du pluralisme pour que chaque citoyen puisse se sentir représenté. Il faut d'autre part de la liberté pour inventer et faire travailler ensemble des personnes venant d'opinions différentes.
En mars 2008, je serai de ceux qui défendront ce pluralisme et cette liberté.
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