Mandaté tant par des PME, que des sociétés cotées ou encore dans le cadre de réponse à appels d'offres dans le secteur public, le groupe Anveol, 5e acteur français dans le domaine des RH, intervient de plus en plus régulièrement sur l'ensemble des problématiques provoquées par les risques psychosociaux ou RPS (Prévention primaire, secondaire et tertiaire).  Prévenir et résoudre les situations de mal-être au travail, la prise en compte des risques psychosociaux mobilise tous les acteurs de l'entreprise.

Les risques psychosociaux ou le mal-être au travail
Stress, insultes, manque de reconnaissance, mises au placard… toutes ces formes de harcèlement existent bel et bien dans les entreprises et participent à dégrader les conditions de travail.  Ces agissements marqués par l'indifférence collective ont pour conséquence des souffrances physiques et psychiques qui se répercutent sur les relations humaines et le lien social.

En effet, selon le Ministère du Travail : « les risques psychosociaux recouvrent des risques professionnels d'origine et de nature variées, qui mettent en jeu l'intégrité physique et la santé mentale des salariés et ont, par conséquent, un impact sur le bon fonctionnement des organisations. »
Les RPS, de part l'impact sur la santé des salariés recouvrent une réalité mesurable et qui engage la responsabilité sociale de l'employeur : l'interruption de travail des salariés. Causés à près de 60 % par le stress, les risques RPS sont une des causes directes de l'interruption du travail des salariés. On distingue deux types d'arrêts : ceux liés à des maladies physiques ou Troubles Musculo-Squelletiques (TMS) et ceux liés à des troubles comportementaux voire à des troubles mentaux.
Les RPS représentent un véritable coût pour la société,  estimé entre 2 et 3 milliards d'euros par an (sur la base du taux d'augmentation des absences, la baisse de la productivité, le taux d'accidents du travail…).

Longtemps passés sous silence, les risques psychosociaux apparaissent désormais au grand jour ; souffrir de stress n'est plus une fatalité car aujourd'hui des spécialistes comme Anveol sont présents auprès des entreprises, non seulement pour diagnostiquer les risques, mais aussi proposer des plans d'actions associés d'outils pour y remédier.
Il apparait donc nécessaire pour toute entreprise d'engager des audits qui serviront à identifier, suivre et maîtriser les facteurs à l'origine des RPS afin de fournir à chaque salarié un climat serein, apaisé et productif.


L'évaluation des RPS : un savoir-faire d'Anveol
Fort de nombreuses références dans le domaine : Office Public de l'Habitat, Agence de Presse, CPAM…, le groupe Anveol apporte son expertise avec une approche centrée sur la sociologie des organisations, la psychologie du travail et l'ergonomie. L'approche pluridisciplinaire d'Anveol  est construite en concertation avec une équipe mixte de consultants RH et psychologues et un chef de projet basé au sein de l'entreprise qui permet d'offrir aux entreprises un diagnostic approfondi fondé sur une démarche scientifiquement éprouvée. L'objectif étant de mettre en œuvre un ensemble de mesures correctives nécessaires : de la gestion de crise à la plateforme d'accueil téléphonique d'écoute. La particularité d'Anveol est d'apporter un savoir-faire opérationnel complété des fondamentaux théoriques clés pour accompagner les entreprises dans une démarche pro active.

Des consultants formés pour identifier les « symptômes », agir au sein de l'entreprise et prévenir les récidives
Les facteurs d'apparition des RPS peuvent être de plusieurs ordres, comme par exemple, de mauvaises relations de travail, un environnement physique éprouvant (bruit, chaleur, solitude), ou encore une activité pratiquée dans un secteur extrêmement concurrentiel. Ils peuvent donc apparaître suite à une organisation du travail dégradée (ex : mission confiée de façon imprécise, instabilité des contrats de travail…) ou encore être directement liés au contenu même de la tâche à effectuer (forte exigence qualitative ou quantitative, répétitivité des tâches, manque d'autonomie…).
L'objectif est d'adapter le travail à l'homme, et d'éviter les erreurs de toutes sortes (management, communication, incompréhension…).
Après la constitution d'une équipe pluridisciplinaire constituée d'un sociologue, d'un juriste, d'un psychologue du travail et des organisations et d'un ergonome ; Anveol lance la mission RPS, en créant ses outils en fonctions des spécificités de chaque entreprise.  Il est important de noter également que la communication est un acteur clé de la réussite d'une démarche RPS. Le Groupe Anveol travaille en collaboration avec les services communication de ses clients pour leur apporter son expertise et son savoir-faire tout en les combinant à la culture et aux spécificités des entreprises diagnostiquées.
La mission proprement dite débute (ensuite) par une phase d'analyse documentaire permettant aux consultants d'Anveol d'établir une première approche de l'entité. Cette phase est suivie par une observation terrain qui leur permet une meilleure appréhension des situations de travail. Ensuite, l'équipe pluridisciplinaire d'Anveol effectue une analyse quantitative par l'émission d'un questionnaire en ligne dont les items présentent tous un fondement théorique reconnu.
Ces premiers résultats sont croisés et validés au travers d'entretiens semi directifs. Et, en vue d'obtenir des actions correctives adaptées et pertinentes, des groupes de travail sont organisés afin de tester les hypothèses et de les confronter à la réalité.
Enfin, si Anveol sensibilise les salariés avant la démarche, le groupe les sollicite à nouveau en fin de projet, tout d'abord pour les remercier de leur participation et surtout pour leur présenter les avancées de la démarche et les plans d'actions mis en place suite au diagnostic RPS (rédaction d'un rapport présentant les préconisations et les pistes d'amélioration ainsi qu'un tableau de bord qui permet de suivre les indicateurs clés, selon un calendrier pré-établi).

Les problématiques RPS les plus souvent rencontrées
Selon le groupe Anveol, « la problématique la plus souvent rencontrée est celle de la reconnaissance au travail. Ainsi le salarié, sur le modèle de Siegrist*, ne perçoit pas une juste récompense de ses efforts. Il est à noter que la récompense ici demandée, et peut être contrairement aux idées reçues, est avant tout symbolique. Ainsi, la rétribution principale est symbolique ou morale. Il y a bien sûr des formes matérielles de rétribution, comme le salaire ou les primes. Mais l'efficacité de l'argent dépend de la dimension symbolique. Il s'agira de connaître et reconnaître le travail des uns et des autres notamment en permettant un travail de qualité. Cette dimension de reconnaissance touche au second point de la  problématique RPS : le soutien collectif. Ainsi, pour le facteur d'amélioration ou de dégradation des RPS au sein d'une structure, il s'agira de renforcer la cohésion sociale et la convivialité ».
Cependant, à l'heure actuelle, même si la loi oblige les entreprises à « prévenir, former et accompagner les managers », on constate que très peu d'entre elles ont mis en place une évaluation à postériori de leurs actions de prévention des risques psychosociaux. Peut-être un des prochains grands chantiers dans le domaine des RH…

Le modèle de Siegrist
Selon le modèle de Siegrist, l'état de stress survient lorsqu'il y a déséquilibre entre les efforts qu'une personne consent à fournir dans son travail et les récompenses qu'elle en reçoit en retour. Dans ce modèle, deux types d'efforts sont considérés :
Les efforts extrinsèques correspondent aux exigences psychologiques développées dans le modèle de Karasek (contraintes de temps, interruptions, responsabilités, heures supplémentaires, charge physique, augmentation de la demande). Les efforts intrinsèques représentent des facettes de la personnalité (besoin d'approbation, compétitivité et hostilité latente, impatience et irritabilité disproportionnées, incapacité à s'éloigner du travail).
Les récompenses peuvent être de trois sortes : Les gains monétaires (salaires, primes, etc.), L'estime reçue de la part des collègues et des supérieurs, Le degré de contrôle sur son statut professionnel (perspectives de promotion, sécurité de l'emploi, …).

Fruit du regroupement des sociétés Acca Évaluation et Arcade Conseil, représentant chacune une facette du métier des RH, le groupe Anveol propose aux entreprises et aux institutions une offre globale en gestion de projets de ressources humaines ; accompagnement des parcours afférent à la gestion de l'emploi, conseil en gestion des RH et organisation... Véritable « architecte du capital humain », Anveol crée de la valeur pour favoriser l'adéquation entre les compétences et les besoins organisationnels à court et à moyen terme des entreprises. Avec 400 sites en France et près de 200 salariés, le groupe Anveol est aujourd'hui le 5ème acteur français de l'accompagnement des transitions professionnelles.