Nos associations se félicitent que Guy Lavorel ait donné une suite favorable à la demande de M. Alain Morvan, Recteur de l’Académie de Lyon et Chancelier des Universités, visant à saisir la section disciplinaire du Conseil d’administration de l’Université Jean Moulin Lyon 3 à l’encontre du professeur de classe exceptionnelle Gilles Guyot. Voilà en effet plusieurs années que nous espérons voir ce dernier traduit devant ses pairs.

Nous rappelons que les procédures disciplinaires ne sont pas soumises à la prescription. Par conséquent, nous demandons à cette section disciplinaire de ne pas craindre d’élargir l’objet de sa saisine, et notamment d’établir les responsabilités de Gilles Guyot sur plusieurs points précis :

• dans quelles conditions Gilles Guyot, président de l’Université au moment des faits, a été amené à recruté sa sœur à l’Université Jean Moulin, faits qui lui valurent une condamnation pour prise illégale d’intérêts à 4 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende en première instance (appel en cours)

• dans quelles conditions Gilles Guyot, président de l’Université au moment des faits, a eu à connaître de l’ « affaire Pfeffer », faits qui valent à ce dernier d’être renvoyé devant le tribunal correctionnel de Lyon pour abus de confiance et qui lui valent d’être jugé par le CNESER à ce sujet.

• dans quelles conditions Gilles Guyot, président de l’Université au moment des faits, a été amené à faire l’objet d’un signalement de la Chambre régionale des Comptes relativement à l’affaire de la Société d’Etudes Indo-européennes.

• dans quelles conditions et selon quelles règles morales Gilles Guyot, président de l’Université au moment des faits, a-t-il été amené à présider lui-même le jury DESS DIRCO de son propre filleul, M. Renaud Pfeffer.

Nous nous tenons à la disposition de la section disciplinaire, et le cas échéant du CNESER, afin de fournir tous les éléments et témoignages utiles à la manifestation de la vérité.

La section disciplinaire sera présidée par le Professeur Debard. Ce dernier aspirant vraisemblablement à devenir président de l’Université Jean Moulin Lyon 3, nous lui demandons d’être le garant du devoir d’inventaire auquel doit se soumettre l’Université Jean Moulin. Dans l’affaire Pfeffer, cette même section disciplinaire avait mis plus de six mois pour décider de sursoir à statuer. Nous espérons que le Professeur Debard et ses coreligionnaires feront preuve, dans l’affaire Guyot, de toute l’alacrité nécessaire à la justice disciplinaire.

La comparution de Gilles Guyot devant la section disciplinaire de Lyon 3 est une occasion à ne pas rater de débuter enfin l’aggiornamento de l’Université Jean Moulin Lyon 3. Nous espérons que cette procédure lèvera les hypothèques qui pèsent sur notre Université et facilitera, de facto, sa collaboration avec les autres établissements d’enseignements supérieurs lyonnais.