Le rapport officiel de l'accident de Fukushima évoque la catastrophe en des termes très forts, il est question « d'un désastre créer par l'homme », mais il y pire : « L'accident (..) est le résultat d'une collusion entre le gouvernement, les agences de régulation et l'opérateur Tepco, et d'un manque de gouvernance de ces mêmes instances ».
Un nouveau tremblement de terre d'une intensité sans précédente secoue le japon.
Cette fois ci, l'origine est un simple document, le rapport officiel concernant le désastre de Fukushima. Bien qu'il ne s'agisse pas de la tectonique des plaques, ce rapport risque bien de faire trembler certaines personnes.
En effet, les termes du rapport officiel sont très forts, il est question « d'un désastre créer par l'homme », mais il y pire : « L'accident (..) est le résultat d'une collusion entre le gouvernement, les agences de régulation et l'opérateur Tepco, et d'un manque de gouvernance de ces mêmes instances ». Le même ton est employé tout au long des conclusions : « Ils ont trahi le droit de la nation à être protégée des accidents nucléaires. C'est pourquoi nous sommes parvenus à la conclusion que l'accident a été clairement +créé par l'homme+". Ou encore « Nous pensons que les causes fondamentales sont les systèmes d'organisation et de régulation qui se sont basés sur des logiques erronées dans leurs décisions et leurs actions, et non pas un problème de compétence d'un individu en particulier. »
Le constat est fait, exprimé sans aucun détours ni fioritures.
Le choc ne sera pas uniquement pour tel ou tel dirigeant, mais bien pour les peuples dans leur totalité. En effet jusqu'à ce jour, les causes évoquées ont toujours étés une conséquence conjuguées de phénomènes naturels d'une ampleur exceptionnelle.
Ce constat a même été développé durant la campagne présidentielle pour en conclure que le risque Fukushima n'existe pas en France.
Le rapport s'inscrit donc en faux de cette thèse. Il était donc injustifié d'affirmer que la catastrophe n'est que la conséquence de deux phénomènes naturels.
Il est aussi étonnant de constater avec le recul de l'histoire que le même processus avait fait suite à l'accident nucléaire de Tchernobyl. Dans un premier temps le type de centrales qualifiées de vétustes à été mis en cause. La aussi il avait été exclu qu'un tel accident puisse arriver en France où les centrales sont construites selon une autre technologie. Ce constat initial a par la suite été remis en cause, et il est aujourd'hui admis que le drame a été causé par une suite d'erreurs humaines.
En France, suite à la catastrophe de Fukushima, il a été décidé d'une campagne destinée à relever la sécurité de nos centrales. Outre que cela sous entend qu'avant cela certains risques n'était peut-être pas évalués à leur juste mesure, à la vue de ce rapport ces mesures ne semblent pas à même de garantir l'absence de risque car nos centrales elles aussi ont besoin d'humains pour assurer leur fonctionnement.
Le risque d'accident nucléaire existe donc bien en France et cela quand bien même le niveau de risque de tremblement de terre et de tsunami n'est pas comparable à celui du Japon.
Par ailleurs, quelles assurances avont nous que les collusions entre le gouvernement et l'operateur tels que cité dans le rapport n'ont pas lieu en France ?
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