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Communiqué de presse : culture

Expositions de printemps au Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne Métropole

Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne Métropole

Communiqué le 25/02/2009
Jusqu'au 26 avril, le Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne Métropole propose 4 expositions : Mario Schifano, Bernard Piffaretti, Arnulf Rainer et Salvatore Garau.


Pour le printemps 2009, le Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole propose un programme de trois expositions autour de la peinture avec Mario Schifano, Bernard Piffaretti et Salvatore Garau ainsi qu’une présentation des œuvres récentes d’un des grands maîtres de l’expressionnisme autrichien, Arnulf Rainer.

Mario Schifano (1934 – 1998)
Le Musée d’Art Moderne présente, après la Galeria Nazionale d’Arte Moderna de Rome et la Galleria Gruppo Credito Valtellinese de Milan, la première rétrospective en France du peintre italien Mario Schifano.
Mario Schifano (1934 – 1998) a marqué l’histoire de l’art italien tant par sa production que par sa personnalité liée à l’effervescence de la création italienne des années 1970. Les monochromes du début des années 1960, le choix des sujets, thèmes et icônes qui ont rapproché l’artiste du Pop Art dès 1965, l’expérimentation entre peinture et photographie dans les années 1970, l’heureux retour à la peinture à partir des années 1980 ont fait de Schifano un artiste de référence dans le panorama italien, tant pour les artistes que pour le grand public. Sa peinture « limpide et lumineuse, typiquement méditerranéenne » a fait le succès précoce de Mario Schifano aux Etats-Unis puis en Italie, où l’intérêt pour l’artiste intégrait celui pour l’homme et son histoire personnelle, liée à l’actualité de cette période de l’histoire, à la jet set, au scandale et à sa fureur créatrice.
Cette exposition propose une sélection de 60 peintures et 40 dessins effectuée par Achille Bonito Oliva, commissaire de l’exposition mais aussi ami intime de l’artiste, privilégiant une vision d’ensemble de l’œuvre de Mario Schifano. Présentées par ordre chronologique, des œuvres représentatives de chaque cycle révèlent la riche variété de thèmes, souvent liés à l’histoire et à l’actualité. L’artiste a également fait des propositions intéressantes sur l’usage de la photographie et de la vidéo à l’époque où ces deux médiums sont apparus dans le champ de l’art.
Catalogue Schifano 1934-1998, éd. Electa, 242 pages, textes italiens avec cahier de textes traduits en français.

Bernard Piffaretti, On inachève bien les tableaux
Bernard Piffaretti, né en 1955 à Saint-Etienne, travaille la peinture selon un protocole fixé en 1986 qui fait appel au procédé de la duplication. Il partage le tableau verticalement en deux parties, puis peint indifféremment soit sur la partie gauche soit sur la partie droite, qui lui sert de modèle pour produire de mémoire l’autre partie. Les motifs tant figuratifs qu’abstraits, très variés, ne veulent rien dire d’autre que le protocole dont ils sont issus. L’œuvre de Bernard Piffaretti « ne veut rien prouver, rien faire de plus, rien faire de mieux » sauf peut-être, désinvestir le tableau de tout contenu pour bien montrer que « la peinture ne représente jamais qu’elle-même ».
L’exposition du Musée d’Art Moderne propose un parcours à travers une trentaine de toiles et de dessins « après-tableaux » autour du thème de la difficulté pour l’artiste d’achever, de finir, de conclure. Bernard Piffaretti considère la peinture comme « un inachèvement assumé » et pour lui « ce retour à Saint-Etienne n’a rien de nostalgique. Le trait forcé de ce fil rouge n’est cependant pas un hasard et des « reprises » existent. Si l’exposition arrête indirectement un cycle pour moi, tout se joue dans cet entre-deux, le musée et l’atelier, pour mieux inachever le tableau de la peinture. »
Catalogue disponible à partir du 13 mars 2009 avec des vues de l’exposition, 80 pages, Un, deux…quatre éditions.


Salvatore Garau, Photogrammes avec horizon
Artiste italien né en 1953 à Santa Giusta en Sardaigne, Salvatore Garau est un peintre de paysage à la texture riche et intense. Batteur du groupe Stormy Mix dans les années 1970, acteur central de la scène du rock italien de ces années-là, il se consacre à la peinture à partir de 1980 avec des recherches sur la matière. Dès 1984, il expose régulièrement en Italie, mais également aux Etats-Unis, il s’agit de sa deuxième exposition en France, après une présentation au parlement européen à Strasbourg en 2003. « Les toiles de Salvatore Garau vous projettent sur les rives d’un fleuve large et puissant, aux ondes argentées et balayé par un vent frais. Elles évoquent quelque chose d’étrangement festif, de puissant, de sérieux et à la fois de libérateur, d’euphorique, de solide ; quelque chose proche de l’infini. Le caractère cosmique du monde imaginaire de Salvatore Garau associe esthétisme et romantisme, et suscite des sentiments à la fois tragiques et héroïques : la vulnérabilité, l’impuissance, la détresse, mais également la résistance, la lutte, la libération. Les tableaux de Salvatore Garau représentent des espaces à animer, à vivre, à utiliser avec des émotions, et qui constituent différentes scènes. » Lorand Hegyi.
Avec le soutien de la Région Sardaigne et la Fondazione Banco di Sardegna. Catalogue disponible.

Arnulf Rainer, Paysages Perdus
(exposition présentée au Cabinet d’arts graphiques)
Né en 1929 à Baden près de Vienne, Arnulf Rainer est l’un des maîtres de l’avant-garde autrichienne comme Hermann Nitsch ou Günter Brus. Peu exposé en France (en 1984 au Centre Pompidou et en 2004 à Nice), malgré une renommée internationale, il s’est défini dès le début des années 1950 comme un artiste qui « peint pour quitter la peinture ». Ainsi, il travaille le plus souvent à partir de photographies, d’illustrations ou de reproductions d’œuvres existantes, qu’il recouvre de « surpeintures » (Übermalungen) dans un style abstrait (projections, griffures, tâches). Il présente à Saint-Etienne ses œuvres les plus récentes (2005-2006), une série d’une cinquantaine de « Paysages perdus », des petits formats sur papier. Pour la première fois de sa longue carrière l’artiste traite le thème du paysage (il s’est jusqu’ici concentré sur les portraits, les récits historiques et bibliques) et travaille à partir de photographies qu’il a lui-même réalisées. Il s’agit d’un ensemble exceptionnel, d’un artiste dont le souffle créateur ne se tarit pas.
Avec le soutien du Forum Culturel Autrichien. Catalogue, 90 pages (30 reproductions), texte B. Catoir, édition Heike Curtze.

Parallèlement à sa programmation d’expositions temporaires, le Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole propose par roulement et dans certaines salles une sélection d’œuvres de sa collection permanente. En écho aux expositions temporaires, seront présentées jusqu’en septembre 2009 un choix d’œuvres sur la thématique de la matière.

Prochaines expositions
16 mai – 16 août 2009 : Braco Dimitrijevic, Rétrospective ; FRAGILE ; Pierre Jouve.
18 septembre – 10 janvier 2010 : « L’attraction de l’espace »

Contact presse :
Alicia Treppoz-Vielle
04 77 91 60 40



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