Vernissage le samedi 5 septembre

Hans Silvester est né le 2 octobre 1938 à Lörrach en Allemagne. Il prend ses premières photos à l'âge de 14 ans. Très tôt se manifeste cet amour pour la nature et ce souci de l'écologie. En 1965, il devient membre de l'agence Rapho.

Un reportage sur la Camargue, en noir et blanc, marque le commencement du succès. S'en suit une longue série de reportages dans le monde entier : Amérique du Sud, Etats-Unis, Japon, Portugal, Egypte, Tunisie, Hongrie, Pérou, Italie, Espagne… Chaque voyage donne lieu à un livre ou une publication, le plus souvent pour le magazine Geo. A partir des années 80, ses reportages sont marqués par son engagement écologiste et par les grands problèmes d'environnement : déforestation, pluies acides, surexploitation agricole, pollution de l'eau, de l'air, de la terre.

Lucy, la célèbre australopithèque, découverte en Ethiopie en 1974, lui donne envie de découvrir ce

berceau de l'humanité. Il fait son premier voyage en Ethiopie en 2002 et part à la rencontre des peuples de la vallée de l'Omo. Cette région s'étend sur 60 000 km2. Chaque peuple a gardé sa propre identité, ses coutumes, sa propre langue. Là-bas, il apprend que les Mursis et surtout les Suris, très isolés près de la frontière du Soudan, pratiquent toujours au quotidien la peinture corporelle.

Aux confins de l'Ethiopie, Hans Silvester a su saisir les corps, les visages pigmentés de cendres et

de fleurs. Beauté primale d'une peuplade fragile et esthète, nous sommes émerveillés par ces

sublimes photographies.

En 2015 il en sera à plus de 30 séjours en Ethiopie.

Après une formidable exposition sur ces corps peints, cette année nous présentons « les

enfants bergers », à cette occasion un livre « Pastorale Africaine » sort aux éditions de la

Martinière, avec une préface de PIERRE RAHBI, et un reportage de Paris Match en

septembre.

Une rencontre suivit d'une présentation du livre est proposé par le musée d'Art Africain de Lyon.