Communiqué de presse
James Bansac
Exposition de peintures
Galerie Hugues Wibaux
Commissaire d’exposition Alain Vollerin
Du jeudi 12 mai au samedi 28 mai 2005
Vernissage le jeudi 12 mai à partir de 18h
39 rue Auguste Comte
69002 Lyon - Rens/ 04 78 83 22 62
Depuis la grande exposition « Sanziste » organisée par l’Association l’Echelle d’Or
( 4 000 visiteurs ) dans le Grand Dôme de l’Hôtel-Dieu, en octobre 2003, James Bansac a renoué avec la peinture, animé par un désir intact, comme s’il reprenait sa vie depuis 1949, moment où il dut choisir entre la peinture et l'architecture, un travail plus rémunérateur pour faire vivre sa famille.
Une rencontre fut alors décisive par l'intermédiaire d'Edouard Mouriquand talentueux photographe ( autre Sanziste ) James Bansac fit la connaissance du Dr Charles Mérieux, pour lequel il réalisa de nombreux bâtiments, dont l’Institut Mérieux, à Marcy l’Etoile. L'exposition sous le Dôme a permis de redécouvrir une oeuvre forte, notamment ses natures-mortes, une oeuvre très proche de celle d'Antoine Chartres, mais aussi d'Henri Matisse, une oeuvre qui fut célébrée avec la vigueur que nous lui connaissions par René Deroudille, le critique d'art lyonnais le plus vigilant de la seconde moitié de notre XXe siècle. Aujourd'hui : «James Bansac reprend ses pinceaux avec une habileté qui nous laisse penser qu’il les déposa la veille. » Alain Vollerin
James Bansac, est né à Lyon, le 7 octobre 1924.
Il obtint son diplôme de l'école des Beaux-Arts de Lyon, en 1945, ainsi que le prix de Paris qui lui donnait le droit de séjourner dans la capitale, accueilli à la villa Ledion. La Libération délivra les esprits et les coeurs. James Bansac monta à Paris dans les bagages des services d’informations américains, avec lesquels, il avait réalisé avec Jean Hess et Albert Ober, l’aménagement de l’exposition sur la Déportation et les crimes nazis. Il trouva la villa Ledion en ruines, et redescendit à Lyon. Quelques mois plus tard, des travaux ayant été effectué, il renouvela l’aventure parisienne en retrouvant son amie Hélène Mouriquand. Comme elle, il s’inscrivit à l’atelier de Jean Lombard, recommandé par Antoine Chartres. Il appréciait aussi l’enseignement de Victor Desmeurs. Comme sa condisciple Henriette Barbezat, il était très sensible au discours d’Henri Matisse.
En 1946, sa carrière semblait lancée, il participa à Paris, au Salon des moins de trente ans avec : Bernard Buffet, René Alliot, Jean Cortot, et Serge Gainsbourg qui exposait une nature morte aux oranges tandis qu’Ipoustéguy présentait un gisant et que Yankel signait encore du nom de son père Kikoïne. On voyait aussi : Robert Lapoujade, Jean Messagier, Jacques Truphémus, Hélène Mouriquand, André Cottavoz et Georges Mathieu. En 1948, James Bansac figurait dans le groupe des Sanzistes avec ses amis : Jacques Truphémus, André Cottavoz, Jean Fusaro, Pierre Doye, Jean Mélinand, Philibert-Charrin, Pierre Pallué, Pierre Coquet, Françoise Juvin,
André Chaix, André Lauran, René Bravard, Antoine Sanner…
L'exposition compte un nombre important de toiles de l'époque "Sanziste". Parmi, les influences relevées chez James Bansac, il faut citer Jacques Laplace. Comme lui, il aime situer au premier plan de sa composition, un rideau de frondaisons, comme un voile protecteur des activités secrètes des autochtones. Ces oeuvres font désormais partie de l'Histoire de la peinture à Lyon au XXe siècle. Tout amateur avisé se doit de situer en bonne place dans sa collection, un de ces précieux témoignages de la présence de la modernité dans notre cité.
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