Une explosion d’initiatives privées oppose de plus en plus la raison du coeur à la raison d’État, le droit à l’assistance à la souveraineté. Etre acteur de la santé humanitaire n’est pas, en soi, un gage ou un label de qualité de l’action et c’est la raison pour laquelle il est utile de créer un espace de réflexion sur ce sujet. Comme le soulignait Diderot, « Il ne suffit pas de faire le bien, encore faut-il le faire bien ». Il s’agit de s’interroger sur des problématiques transversales telles que la souveraineté nationale, le droit universel, le principe de neutralité, le devoir de réserve, la notion de responsabilité, l’instrumentalisation, le droit ou devoir d’ingérence, le financement, les freins au développement… Dans le cadre d’une démarche éthique, que peut-on faire ?