mercredi 22 novembre à 14h et à 17h
Muséum de Lyon
28 bd des Belges, 69006 Lyon
dans le cadre du festival Ecouter Voir

L’interaction des deux modes artistiques naît dès le début du spectacle pour donner une réelle impression d’immersion à travers cette culture japonaise.
La danseuse s’introduit dans l’espace scénique avec pour seul décor deux projections croisées sur un écran central. Elle compose un butô qui évolue et se transforme au plus proche de la réalité nippone.
Sous l’emprise de cette danse introspective, elle s’infiltre dans l’univers urbain produit par la création audiovisuelle de Nicolas Ticot par une gestuelle tendue, entrecoupée, saccadée et décalée pour s’immerger totalement dans ce monde foisonnant. Les ombres de la silhouette de la danseuse créées par les lumières accentuent cet effet de lien et de totale immersion.
Les capteurs dont elle est munie lui permettent de contrôler ses propres sons et de les transformer lorsqu’elle danse. Ils créent un véritable lien par la transformation, entre la vidéo et la danse.
Nicolas Ticot construit un univers urbain nippon, fait de prises de vues et de sons réalisées à Tokyo.
Mélangées, samplées et transformées ces vidéos proposent un « concert » audiovisuel expérimental.

L’enjeu dans ce spectacle est de transgresser les clichés traditionnels occidentaux de la culture Nippone à travers une iconographie et sa transformation  plastique.
Donc de les vulgariser pour amener les spectateurs dans un univers contemporain abstrait, pictural.
Nous voulons présenter au public une culture, pleine de paradoxes, à travers une mise en espace du corps par le multimédia.
Une recherche sur la sensibilité de l’homme (ici, une femme) par la danse, dans le monde actuel, dans ces traditions, ces codes, ces bruits et l’urbanisme

Nicolas Ticot : audiovisuelle et multimédia
Yoko Higashi : danse
Damien Cluzel : guitare