Ce communiqué contient quatre points :

1)
Je m’engage à répondre à tous mes électeurs qui me poseront une question par email vendredi 8 juin durant tout l’après-midi, en publiant la réponse (précédée de la question) sur mon site Internet si possible dans les dix minutes.


2)
Un débat public (où tout le monde peut assister) entre les 15 candidats de la quatrième circonscription aura lieu Jeudi 7 juin 2007 à 19h (il faut y être un peu plus tôt) à l'Espace 101, au 101 boulevard des États-Unis, dans le 8ème arrondissement. Ce débat est organisé par Le Progrès.


3)
Un débat entre 8 des 15 candidats, dont moi-même et mes principaux compétiteurs, a été enregistré mardi 5 juin sur le plateau de TLM. Il sera diffusé sur TLM

 jeudi 7 juin à 19h50
 vendredi 8 juin à 0h
 vendredi 8 juin à 14h30

On peut regretter, pour la démocratie, qu’il n’y ait pas eu plus de candidats invités, mais 8, c’est déjà pas si mal.


4)
Je me permets de faire ici un commentaire de la campagne officielle à la télévision.
Alain Madelin avait sagement dit il y a quelques mois que l’on chercherait en vain dans le programme de l’UMP la moindre idée pour promouvoir la croissance, et que les discours des élites françaises consistaient essentiellement à ,vendre de la peur. J’irai plus loin. On a vu hier à la télévision monsieur Devedjian (représentant de l’UMP) expliquer que le programme de l’UMP consistait à barricader l’Europe afin de protéger les citoyens Européens et, en particulier les Français, contre la mondialisation, et notamment contre l’afflux de biens de consommation à bas prix.

Le comportement de nos élites peut être interprété de deux façons.
Soit le gouvernement cherche à tout prix à faire peur aux citoyens, à leur répéter qu’il les protège contre un méchant extérieur, et que les citoyens doivent être heureux d’être autant que possible coupés du monde bien à l’abris derrière leurs murailles. Tout cela est fait bien évidemment dans l’unique but de mieux asservir les Français. C’est toujours dans un but de manipulation que l’on fait peur aux gens. Je tiens à faire une digression et à rappeler que la façon dont les dirigeants de l’UMP ont passé leur temps à parler de risques écologiques n’a jamais eu d’autre but que de faire peur afin de mieux manipuler l’opinion et asservir le peuple. Les dirigeants de l’UMP n’ont évidemment jamais cru aux problèmes écologiques qu’ils n’ont cessé d’évoquer.

L’autre façon d’interpréter ces choses est la suivante.
Ce sont les élites elles-mêmes, (président de la république, membres du gouvernement et leurs principaux soutiens) qui sont très fortement atteintes par la peur, que ce soit la peur du monde extérieur, la peur des réalités, et notamment des réalités économiques, la peur du changement, la peur de l’avenir, et même surtout la peur du présent. Cette peur les conduit à vouloir se barricader le plus possible derrière des murailles toujours plus infranchissables, derrière lesquelles elles pourront continuer à ne rien faire d’autre que de trembler de peur, mais à l’abri des regards et du jugement du peuple.

Dans les deux cas, les élites au pouvoir montrent leur extrême indignité. Puisse le peuple français se réveiller et agir pour obtenir des élites vraiment dignes de lui.

À propos de l’aspect économique du phénomène des délocalisations, je tiens à rappeler le proverbe très sage qui dit « Vérité en deçà de la frontière, erreur au-delà ». La France est pour son malheur le seul pays développé à avoir peur de la mondialisation, et notamment des délocalisations. En France, toutes les élites écoutées répètent inlassablement que la mondialisation est nocive pour l’économie. Les élites des autres pays tiennent quant à elles un discours opposé et font sans cesse l'éloge des bienfaits économiques de la mondialisation.
Ce sont bien sûr les élites des pays étrangers qui ont raison.

Voici d’ailleurs l’explication économique du phénomène des délocalisations, telle qu’elle a été établie au début du XIXième siècle par les économistes français Jean-Baptiste Say et Frédéric Bastiat. Cette explication est très connue des économistes de tous pays et des gouvernements étrangers, mais pas des élites françaises, totalement sourdes et aveugles aux vérités.
Il ne faut pas avoir peur de la mondialisation économique, il ne faut pas avoir peur des délocalisations d’entreprises. Lorsqu’une entreprise délocalise ses activités, elle enrichit fortement ses clients, qui pourront acheter des produits moins chers. Et, d’autre part, ses salariés licenciés pourront trouver un autre emploi (dans un autre secteur) bien plus utile à la collectivité. Globalement, un pays dont les entreprises délocalisent leurs activités s’enrichit énormément. Plus précisément, lorsque l’on se met à délocaliser une activité de production, les clients se mettent à importer des marchandises et il s’agit là d’une importation pérenne. Il y a donc de la monnaie qui se met à sortir régulièrement du pays. Mais que devient-elle ? En fait, cette monnaie ne peut avoir qu’une seule utilisation : être utilisée par les étrangers pour acheter des produit français. De fait, une importation ne peut avoir lieu que si une exportation a lieu simultanément. Ainsi, lors d’une délocalisation, des emplois sont supprimés, mais, nécessairement, mécaniquement, d’autres sont créés simultanément dans un secteur lié à l’exportation. Ce phénomène est très profitable au pays pour les raisons expliquées ci-dessus.