Mieux vaut prévenir que guérir ? Pas si sûr …
Dans les pays développés, malgré de petits progrès annoncés de façon souvent spectaculaire, trois groupes de maladies continuent à résister aux approches thérapeutiques : cancers, maladies cardio-vasculaires et maladies psychiatriques. D’où l’idée logique de les dépister, voire de les prévenir.
Les années 60 ont vu naître le dépistage de masse avec le cancer du sein, puis le cancer du col de l’utérus. Aujourd’hui, de nouveaux dépistages sont proposés (cancer du colon, cancer de la prostate, troubles du rythme cardiaque et même maladies neuro-dégénératives ou troubles du comportement) Or, les résultats des premiers dépistages commencent seulement à nous parvenir avec des résultats mitigés.
Faut-il en faire plus ou moins ? Avons-nous correctement évalué les coûts, les risques et les bénéfices en termes de santé publique et de santé individuelle ?
Alors que l’Institut National du Cancer a lancé en 2005 tout un dispositif de communication pour inciter aux dépistages des cancers (peau, colon, utérus, seins), une série d’articles médicaux a récemment remis en question l’intérêt de la prévention du cancer du sein. D’autres dépistages comme celui de la prostate sont en train d’être totalement rejetés par le corps médical.
Peut-on tirer de réelles conclusions quant à la réduction de la mortalité à mettre au bénéfice du dépistage ? Peut-on craindre un « surdiagnostic » entraînant des traitements parfois lourds qui n’auraient peut-être pas été nécessaires ? Les méthodes de dépistages sont-elles totalement sans risques ?
Pour son premier café « Sciences&Citoyens » de l’année 2007, l’association Mille et une Sciences vous invite à débattre et poser vos questions aux spécialistes invités.
INTERVENANTS :
•Denis VITAL DURAND, Responsable du service de médecine interne à Lyon-Sud et doyen de la faculté de médecine Laennec. •Elisabeth GORMAND, Médecin radiologue et présidente de l'ADEMAS 69 (association créée pour l'organisation du dépistage du cancer du sein dans le Rhône).
•D'autres intervenants sont à confirmer Le débat sera animé par Luc Perino (Médecin et membre de 1001 Sciences) et Fanny Blondin (journaliste et membre de 1001 sciences)
Contact presse :
Florent COLOVRAY association 1001 Sciences - 04 37 37 26 88 - info@1001-sciences.org