Suivant les polémiques soulevées par le prétendu rapport de l'UNEF ces derniers jours, l'Association des Etudiants en Langues, Lettres et Civilisations de Lyon III (dite AE2L LYON III) s'interroge sur la légitimité dont s'arroge cette susdite organisation comme juge des « bonnes » pratiques universitaires.

Or, l'AE2L LYON III s'indigne de la soumission du bureau de l'université Jean Moulin à des pressions, dignes des pires heures de notre histoire, pour des raisons totalement fallacieuses et qui s'opposent aux traditions d'excellence de notre université.

De plus, l'AE2L LYON III retient que les résultats sont « plus favorables » aux étudiants avec le système de compensation appliqué à l'université « tout en garantissant la qualité des diplômes », dans le communiqué de presse du bureau de l'université en date du 23 février 2010 en réponse aux allégations de l'UNEF.

Or, l'AE2L LYON III tient à rappeler que l'intérêt des étudiants n'est pas dans l'obtention de diplômes dévalorisés par un système « pervers » de compensation au détriment de leur qualité et in fine en vue de l'insertion professionnelle ; mais dans un système juste et équilibré des compensations comme celui actuellement en place à LYON III.

Malheureusement, l'AE2L LYON III déplore la prise de décision du bureau sans aucune « concertation » des usagers et de ses organisations représentatives au sein des conseils de l'université.

Il est important de citer l'UNEF dans son prétendu rapport page 9 que : « le code de l'éducation impose aux universités de voter les règlements des examens chaque année au plus tard un mois après la reprise des cours » ; ainsi, la décision unilatérale du bureau de l'université de modifier les régimes d'examens deviendrait illégal…

Enfin, l'AE2L LYON III s'interroge sur l'esprit même de la réforme « LRU » censée conférer l'autonomie aux universités si celles-ci ne peuvent préserver des particularités essentielles à la promotion de leurs formations.